Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
49 logements créés derrière la Collégiale fin 2017
Lancé en décembre 2012, le projet de construire 49 logements au 1, avenue Meissonier, à Poissy, devrait se concrétiser d’ici la fin 2017. C’est ce qu’a annoncé Gwénaël Bourion, directeur régional Akerys Promotion en Île-de-france, vendredi 4 novembre, à l’occasion de la pose symbolique de la première pierre.
Sur une surface de 2 500 m2, l’immeuble haut de quatre étages sera composé de 49 logements (du T1 au T4) dont dix logements sociaux portés par le bailleur France Habitation. Les prix des logements en accession à la propriété sont sur la base de 4500 à 5000 euros le m2.
L’investissement pour le promoteur s’élève à 3 millions d’euros. Le coût pour les dix logements sociaux s’élève à 1,78 million d’euros pour le bailleur social, avec une participation de l’agence nationale de la rénovation urbaine de 155 000 euros et 51 000 euros de la Ville. « Ces dix logements font partie de la reconstitution de l’offre, dans le cadre du plan de rénovation urbaine à La Coudraie, rappelle Pascal Vanlaethem, directeur général de France Habitation. La Coudraie était un quartier avec 608 logements et un foyer de travailleurs migrants 100 % sociaux, il est en train d’être transformé avec 800 logements dont 30 % de logements sociaux. »
Le projet a pris du retard, en raison de sa localisation à proximité de la collégiale Notredame. Karl Olive, maire de Poissy, a d’ailleurs rappelé qu’il était contre la mise en oeuvre de ce projet à cet emplacement et regrette la disparition de la maison ancienne qui se trouvait sur la parcelle de terrain. « Derrière la collégiale, dans le centre historique de Poissy, on n’aurait pas accepté un tel projet ici, si nous avions été aux commandes. »
« Il a fallu obtenir un avis conforme de l’architecte des bâtiments de France, détaille Gwenaël Bouriou. Dès juin 2013, nous avons échangé avec la Direction des affaires culturelles, il a fallu acquérir la parcelle bâtie et faire démolir la maison. En plus nous sommes situés en zone inondable. Le diagnostic archéologique n’avait pas about à des découvertes importantes mais la DRAC a imposé des fouilles sur 5 mètres de profondeur. Après deux mois de travaux menés par huit archéologues, la DRAC nous a finalement restitué le terrain. » Les fouilles avaient permis de dévoiler un puits domestique, une sépulture et quelques céramiques. Le mur fortifié de la ville ancienne n’a pas été découvert comme l’espéraient les archéologues.
C’est donc avec un retard d’un an que le chantier a démarré en mars dernier et sera livré fin 2017. À noter que sur les 39 logements en accession, seuls 9 sont encore disponibles.