Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Les réactions

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Les réactions des soutiens aux principaux candidats.

Valérie Pécresse (LR), soutien d’alain Juppé. La présidente de la région Ilede-france a réagi dans de nombreux médias lundi matin. Elle s’est dit assumer « de se sentir plus proche du programme d’alain Juppé », elle qui était une filloniste historique. « J’ai fait un choix de conviction en regardant les projets, rappelle-t-elle. On verra bien ce qui arrivera cette semaine dans les programmes seront vraiment confrontés, a-telle déclaré à France Inter. On verra qui est le plus crédible pour réformer la France et peut-être que les Français réviseront leur jugement. » L’ancienne députée de la deuxième circonscri­ption des Yvelines a aussi profité de l’occasion pour régler son compte à l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy. Elle s’est ainsi dite heureuse des résultats de la primaire car ils vont « permettre l’écriture d’une nouvelle page de l’histoire de la droite sans Nicolas Sarkozy ». Ce dernier n’aurait « pas réussi à renouer des liens avec les Français, il n’a pas su amener de solution nouvelle ». « Les Français ne veulent plus de personnes qui changent d’avis et préfèrent ceux qui parlent peut-être moins fort, mais agissent plus fort », conclut la présidente de la région Ile-defrance. Jean-frédéric Poisson. « Je suis très heureux d’avoir fait cette campagne magnifique, d’avoir mobilisé sur le terrain, et d’être quatrième dans ma circonscri­ption. 90 % des suffrages vont vers trois candidats. Les Français veulent être rassurés par des hommes d’expérience. Tout ne s’arrête pas aujourd’hui ! Le chemin continue, de nombreuses échéances nous attendent ! La notoriété acquise pendant cette primaire me permettra de continuer le combat pour rassembler ceux qui partagent nos idées. Les Français ont préféré choisir des hommes d’expérience en ces temps troublés, plutôt que des projets novateurs. Je l’accepte »

Pierre Bédier (LR), président du conseil départemen­tal, soutien de Nicolas Sarkozy. « L’ampleur du score de François Fillon montre clairement la volonté populaire ; elle donne à sa candidatur­e un élan incontesta­ble pour réparer la France abîmée par l’incurie socialiste. Gaulliste de toujours, ancré dans la France des territoire­s, conscient des défis considérab­les qui nous attendent et cohérent dans les mesures qu’il préconise, François Fillon est le plus à même de faire le puissant rassemblem­ent de la droite et du centre dont la France a besoin pour son indispensa­ble redresseme­nt. Il a tout mon soutien et toute ma confiance. Ce qu’il va faire pour la France sera bon pour les Yvelines. »

Jacques Myard (neutre). « On a vu venir le coup, mais il y a eu un trou d’air. La dynamique Fillon s’est amplifiée. Cet énorme écart de voix avec Alain Juppé, c’est la vraie surprise de ce scrutin, plus que la troisième place de Sarkozy. Cela correspond tout de même à ce que l’on percevait sur le terrain, à l’état de l’opinion. Les votes de gauche n’ont sans doute pas beaucoup influé sur le scrutin. Le taux de participat­ion, un succès, prouve que les Français s’intéressen­t toujours à la politique et veulent exprimer leur avis. J’entretiens des liens d’amitié avec les deux candidats de dimanche. J’ai toujours eu des échanges fermes et courtois sans être toujours d’accord avec eux. Mon choix n’est donc pas un problème de personne mais un choix rationnel en fonction des enjeux politiques sur de très nombreux sujets : politique étrangère, choix de société, lutte contre les dérives communauta­ristes, islamistes notamment, conception de l’europe, relance économique… Fillon est le plus proche de mes idées, donc, dimanche prochain, je voterai François Fillon. »

David Douillet (soutien de Nicolas Sarkozy). « Nous avons assisté hier à un véritable sursaut démocratiq­ue. Avec plus de 4 millions de participan­ts, les électeurs ont exprimé clairement leur souhait d’une alternance franche avec la politique désastreus­e de Francois Hollande et des socialiste­s dans leur ensemble. Ce résultat est donc une première victoire pour notre famille politique. J’ai fait campagne pour Nicolas Sarkozy avec énergie et conviction. Je le remercie de sa confiance et je salue sa dignité. François Fillon peut désormais compter sur mon soutien. Il est le plus proche de mes valeurs. Il est celui dont notre pays a besoin pour se redresser et retrouver toute sa fierté. »

Pierre Morange (neutre). « C’est une victoire sur le plan démocratiq­ue. On peut dire que c’est un vrai succès de l’organisati­on. Il faut souligner la rigueur et le dévouement des bénévoles. Je n’ai pas donné de parrainage pour ce vote. Le candidat a pour objet de réformer ce pays qui ne l’a pas été depuis 30 ans. Chacun des trois candidats avait sa propre qualité. On a pu voir la méthode Fillon, le recul de Juppé et l’énergie de Sarkozy. Je pense que le discours de la méthode a fini par payer. L’image de sérieux a peut-être prévalu. Quand je vois la teneur des débats, la France est un pays mature. Ce n’est pas ce qu’on a vu aux Etats-unis. »

Gérard Larcher (François Fillon). « Dimanche prochain, deux candidats seront désignés pour le second tour. Une mobilisati­on de 4 millions d’électeurs, une qualité des débats et un bon déroulemen­t dans les 10 228 bureaux, l’objectif est atteint », a indiqué le président du Sénat (lire par ailleurs l’analyse de la 10e circonscri­ption).

Les élus du Sud-yvelines (F. Fillon). « François Fillon a rassemblé 47,7% des suffrages hier dans notre 10e circonscri­ption. Fort de cet élan, plus que jamais nous sommes convaincus qu’il est le seul candidat qui permettra le rassemblem­ent nécessaire pour donner un cap à la France et bâtir l’avenir de notre pays par des réponses concrètes et courageuse­s », ont réaffirmé les élus du Sud-yvelines Anne Cabrit, Gaël Barbotin (conseiller­s régionaux) et Georges Bénizé (conseiller départemen­tal).

Jean-baptiste Hamonic - Modem78 - (Alain Juppé). « La mobilisati­on témoigne d’une envie profonde d’alternance et de changement. D’alternance, pour dire stop à François Hollande, et de changement en éliminant définitive­ment Nicolas Sarkozy. C’est la combinaiso­n de ces deux facteurs qui a permis à François Fillon de sortir en tête de ce premier round. Pour autant, les cartes vont être redistribu­ées pour le second tour. Ce sera projet contre projet. Nombreux sont ceux qui vont s’apercevoir que le programme proposé par F. Fillon est très, voire trop droitier. Il nous promet du sang et des larmes, c’est du Thatcher ! () Alain Juppé propose un programme crédible, réaliste, audacieux, résolument tourné vers l’avenir et tenant compte des grands enjeux de demain : l’environnem­ent et le climat, la révolution numérique, l’europe, la mutation du travail … Surtout, il propose un projet visant à ne laisser aucun Français sur le bord de la route. En rassemblan­t la droite, les centristes et en ayant reçu hier le soutien de Nathalie Kosciusko-morizet qui incarne une droite moderne et progressis­te, Juppé prouve qu’il sera en capacité d’unifier le pays s’il remporte la primaire. Il faut garder à l’esprit qu’en 2017, il n’y aura qu’une place à prendre face à Marine Le Pen. Ce n’est pas d’un candidat clivant dont nous aurons besoin pour l’emporter face au Front national, mais bien d’un homme d’etat rassembleu­r, comme l’est Alain Juppé. »

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