Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Le voleur de cuivre avait dérobé 1,9 tonne
Mercredi 23 novembre, le tribunal correctionnel a condamné un homme de 42 ans à dix-huit mois de prison ferme. Ce ressortissant roumain était jugé pour le vol d’1,9 tonne de cuivre, dans un entrepôt d’ablis.
Le 18 mai 2016, quatre individus se sont introduits dans les locaux d’une société de retraitement des métaux de cette petite commune de la région de Rambouillet. Pour cela, ils ont grimpé sur le toit du bâtiment, avec une échelle trouvée à proximité, avant d’arracher une partie de la toiture. Une fois à l’intérieur, ils ont transvasé le cuivre dans leurs deux véhicules.
De L’ADN sur des vêtements
Mais cette équipe de voleurs de métaux avait laissé de nombreux indices sur place. Les gendarmes ont trouvé des outils utilisés pour commettre le forfait, ainsi qu’un bonnet, un manteau et une écharpe. Ces vêtements supportaient des traces de L’ADN de Georges, le prévenu. Pour être entendu par les militaires, ce ressortissant roumain, domicilié dans un bidonville de Bondoufle (91), a dû être extrait de la maison d’arrêt de Strasbourg, où il est incarcéré pour recel de vol.
À l’audience, comme en garde à vue, il conteste avoir commis ce cambriolage. « Ce soir-là, quatre personnes qui habitent dans le même camp que moi m’ont proposé d’aller dans cet entrepôt pour récupérer du matériel électroménager, affirme-t-il par le truchement de son interprète. Sur place, j’ai sauté le grillage. Je n’ai pas trouvé ce que je cherchais, alors je suis reparti. » Alors, comment explique-t-il la présence de son empreinte génétique sur les vêtements trouvés sur place ? « Avant de partir, il y en a un qui m’a demandé que je lui prête mon blouson et mon écharpe, car il avait froid. »
L’argumentaire n’a pas fait mouche auprès du tribunal. Il a été incarcéré à Bois-d’arcy à l’issue de l’audience. Ses complices, jamais identifiés, courent toujours.