Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Restauration du château : l’impressionnante opération de démontage
Jeudi matin, une grue a été déployée aux abords du château de Maisons-laffitte pour enlever plusieurs éléments d’ornement, sur le toit, dans le cadre de la restauration de l’édifice.
Une opération spectaculaire a eu lieu le jeudi 24 novembre au château de Maisons-laffitte sur les coups de neuf heures du matin. Un camion-grue est en effet intervenu pour enlever du toit deux des quatre pots à feu et un heaume (très vieux casque de cavalerie). « Ces éléments de décoration datent de la construction de l’édifice au milieu du XVIIE siècle, raconte Valérie Fougerat, administratrice adjointe du château. Ils sont retirés pour être restaurés. Un des pots à feu a sa flamme à moitié cassée. L’objectif est également de leur redonner leur couleur d’origine. On veut que le casque retrouve son panache. » Il a fallu environ une heure aux ouvriers pour enlever les trois éléments situés à plus de 20 mètres de hauteur. « C’est une opération basique qui prend plus ou moins de temps selon l’état de la pierre, le but étant bien entendu de ne rien abîmer », explique-t-on sur le chantier. Le heaume, qui ne pèse pas moins de 940 kg, et les pots à feu ont été transportés du côté de Chevilly-larue où ils seront restaurés prochainement.
Depuis début août, des travaux de restauration sont menés au château de Maisons-laffitte. Ceux-ci devraient s’achever d’ici septembre prochain (au plus tard fin 2017). « Les fresques sculptées tombaient et cela ne donnait pas une image formidable du château, reprend Valérie Fougerat. Tout est remis en état sur la façade située du côté de l’entrée des visiteurs. Au niveau des terrasses, un muret va être détruit pour laisser la place à des balustrades. » Le coût des travaux, estimé à plus d’1 million d’euros, est financé par le centre des monuments nationaux (CMN) qui a reçu une subvention du ministère de la culture. Pendant toute la durée des travaux, le château reste ouvert aux visiteurs aux horaires habituels.
Donner un nouvel éclat au monument