Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Isabelle Matuidi prend soin des enfants à Orgeval
Épouse du célèbre footballeur professionnel Blaise Matuidi, Isabelle Matuidi, 29 ans, a créé, à Orgeval, son entreprise Gimmini, un centre de bien-être dédié à l’épanouissement des enfants et des parents.
Femme de footballeur, mère de trois jeunes enfants (deux fillettes de 7 et 4 ans et un garçon de 19 mois), étudiante… La vie d’isabelle Matuidi, née Malice, paraît bien remplie. Néanmoins, à 29 ans, la jeune femme, au charisme digne d’une top-modèle, a décidé d’ajouter une casquette supplémentaire, en créant sa propre entreprise : Gimmini (rien à voir avec le fameux criquet de Pinocchio), un centre de bien-être pour enfants et jeunes parents. « J’avais envie de devenir entrepreneuse », justifie-t-elle, avec une pointe de fierté dans la voix.
Pour cela, elle a choisi Orgeval. « C’est plutôt bien placé et il y avait beaucoup de demandes dans le secteur, commente-t-elle. Et puis, trouver 300 m2 plus proches de Paris, ce n’est pas évident… »
Ostéopathe ou éducatrice ?
C’est la disponibilité du local, situé au 1560 route de Quarante-sous, qui a accéléré le processus. Car si ce projet trotte dans sa tête depuis trois ans, Isabelle ne pensait pas le voir se concrétiser aussi vite. « Au départ, je me disais qu’on attendrait la retraite sportive de mon conjoint (Blaise Matuidi, footballeur professionnel au PSG, N.D.L.R.) et qu’on y associerait d’autres activités comme du futsal, une salle de sport… et un local qui me permettrait d’installer mon cabinet d’ostéo… »
Depuis quatre ans, Isabelle Matuidi poursuit des études d’ostéopathie. Auparavant, elle avait tenté médecine et une formation de kiné. « Mais être étudiante en médecine et avoir un enfant, ce n’est pas évident. » Aujourd’hui, il lui reste un an avant de pouvoir installer son cabinet quelque part dans les Yvelines, pas trop loin du cocon familial niché en pleine campagne à une quinzaine de kilomètres d’orgeval.
À moins qu’elle ne décide de se consacrer pleinement au bienêtre des enfants en décrochant le diplôme d’éducatrice. « En effet, je cherche une formation pour participer aux cours. »
Elle pourrait ainsi imiter Sandra, sa chef de programme à Gimmini ou bien Camille une éducatrice qui l’a rejointe forte de cinq années d’expérience dans la petite enfance. « Nous avons également Luigi, un étudiant qui est aussi membre du Parkour (équivalent des Yamakazi, N.D.L.R.) et est très à l’aise avec les enfants, Delphine notre professeure de yoga et Sarha, professeure de danse et de zumba. »
Des bienfaits du yoga
Le concept de son centre se veut original. Et tout est parti de sa propre expérience avec ses bouts de chou. « Mes enfants ont toujours fait de la baby gym, même quand je vivais à Saint-étienne. C’était des moments de partage extraordinaires avec eux dès leur plus jeune âge. » Elle a également voulu prendre le contre-pied de ce qu’une franchise américaine proposait dans ces mêmes locaux à Orgeval. « J’étais venue ici il y a un an et je trouvais qu’ils poussaient trop les enfants. L’aspect compétitif ne me plaisait pas. »
L’espace aménagé par Isabelle n’a au contraire pas de place pour la compétition et propose « davantage de partage entre parents et enfants. C’est le but de ces baies vitrées qui permettent aux enfants et aux parents de se voir sans se déranger ».
Les bébés dès l’âge de 6 mois peuvent s’initier à la baby gym tandis que les structures peuvent accueillir les jeunes jusqu’à l’âge de 12 ans. C’est aussi parce que ses enfants pratiquent la danse et notamment la zumba, qu’elle propose des ateliers de hip-hop, pom-pom et zumba à partir de 3 ans. Quant au yoga, « j’ai découvert ses bienfaits pendant mes études d’ostéopathie et je le préconisais pour les enfants. En formule postnatale pour les mamans, cela renforce le lien maman-bébé car il n’est pas évident de laisser de l’espace à son enfant ni de bien le manipuler ».
Avec déjà 160 inscriptions, le dispositif semble séduire. Y compris les écoles voisines. « Je reçois pas mal de demandes pour que nos éducateurs viennent donner des cours dans des écoles privées ou publiques. C’est le cas à Saint-germain-en-laye ou à Vernouillet. Il faut que j’étudie la question car je ne veux pas que la quantité prime sur la qualité. » Le prix du succès, sans doute.
Cup cakes à Saint-germain
Native de Troyes, Isabelle Matuidi se dit parfaitement heureuse dans les Yvelines. « Nous sommes arrivés il y a six ans. J’aime les grands espaces. Paris, c’est trop stressant. Je voulais que mes enfants puissent prendre leur vélo, rencontrer les voisins d’à côté ou aller voir les biquettes. J’ai grandi dans ces conditions et je souhaite que mes enfants puissent avoir la même enfance que moi. »
L’arrivée, d’ici 2019, à Poissy, le long de la RN 13, du centre d’entraînement du club de son conjoint est pour elle une bonne nouvelle. « Ce sera pratique ! » Et un argument de plus pour rester vivre dans la région.
« Mon but est de m’installer durablement dans les Yvelines, en plus on a fait construire », confirme-t-elle en livrant quelques adresses locales qu’elle apprécie particulièrement. « Je pratique l’aquabiking à Chambourcy. Cela se passe dans des tonneaux dans lesquels ils ont aménagé un système de spa. » Elle apprécie également les produits de la Ferme de Gally où il lui arrive d’aller bruncher. « J’adore les cupcakes et je vais souvent à Daisy-cup-cake, à Saint-germain-en-laye. »
Poissy n’est pas en reste même si c’est plutôt la nounou qui vient y acheter le poisson des enfants au marché. « Avant, je venais pour mon esthéticienne, mais elle a fermé… Ah oui, on vient au cinéma à Poissy. C’est pratique car derrière, sur la place, il y a un manège, un café et un parking facile d’accès en sous-sol. »