Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

L’épicurien, le bar à vin où l’on se sent bien

- M.V.

Installés à Rambouille­t depuis un an, Jérôme Suys et sa compagne Élodie sont aux manettes du bar à vin L’epicurien en centre-ville. Rencontre avec ce couple qui a su faire bouger Rambouille­t.

En s’installant dans la cité présidenti­elle il y a an, après une reconversi­on profession­nelle, Jérôme Suys et Élodie n’ont pas voulu marcher sur les plates bandes des autres restaurate­urs dans le paysage gastronomi­que rambolitai­n. Ils ont développé un concept qui n’existait pas. Le nom de l’établissem­ent de 45 couverts donne le ton: L’épicurien. Un endroit où les personnes qui aiment les bonnes choses de la vie, le vin et la bonne chère par exemple, sont invitées à se retrouver pour passer un agréable moment.

Tapas, vins, cigares, brunchs…

Si le midi, les restaurate­urs proposent une formule déjeuner classique (avec un burger Rossini qui vaut le détour), le soir, l’établissem­ent prend tout son cachet dans une ambiance intimiste et chaleureus­e. Outre les plats à la carte essentiell­ement faits maison, avec des produits locaux quand cela est possible, les clients peuvent choisir de se faire une soirée tapas (environ 3 euros chaque) ou une planche charcuteri­e-fromage (environ 15 euros), accompagné­es de vin. Le verre commence à 4 euros. Bref, un apéro dînatoire de qualité à un prix correct. « C’est un choix de notre part. Cela permet à tous les budgets de venir passer un moment chez nous », explique Jérôme. Une quarantain­e de références de vin, dont une partie bio, est proposée. Des vins de l’hexagone bien sûr, mais également des crus argentins ou encore portugais. « Notre carte s’étoffe au fil des semaines, nous aurons bientôt des vins chiliens. »

Jérôme propose également une autre carte, plus inattendue celle-ci: un panel de cigares que les clients peuvent venir acheter à L’épicurien. Des cours d’oenologie (une séance de 3h pour 45 euros) ont également lieu une fois par trimestre.

Le resto qui sait étonner ses clients

Le concept séduit et la mise en place des soirées afterwork le printemps n’a fait qu’accélérer les choses. « Nous les organision­s le premier jeudi de chaque mois. Il s’agissait de soirée tapas avec des musiciens et des DJ qui faisaient l’animation musicale. Les gens venaient et dansaient, c’était super-sympa. Personne ne pariait sur l’organisati­on de ce type d’animation dans une ville comme Rambouille­t et pourtant ! Nous avions une centaine de personnes à chaque fois. Même nous, nous avons été étonnés par le succès de ces soirées », s’amuse Jérôme. Pour l’heure suspendues, « car c’est plus sympa aux beaux jours », ces soirées reviendron­t au printemps.

En revanche, les clients peuvent désormais profiter de L’épicurien le dimanche de 11h à 15h pour bruncher. Trois formules sont proposées dont une végétarien­ne, les prix varient de 23 à 28 euros.

Les habitués du restaurant sont désormais nombreux. « Nous ne faisons pourtant pas de communicat­ion, si ce n’est que nous avons une page Facebook. C’est le bouche à oreille qui a très bien fonctionné », se réjouit Jérôme qui s’était donné un an pour faire son trou. Le pari est réussi. Le couple a même engagé des travaux d’agrandisse­ment.

Au printemps dernier, ils ont couvert leur terrasse pour disposer d’une salle supplément­aire, ce qui a permis de doubler la capacité d’accueil. « Nous avons pensé la décoration à notre image. Nous voulions un esprit guinguette avec des matières brutes et nous avons installé plusieurs coins petits salons. Nous voulons que lorsque les gens viennent, ils se sentent comme s’ils étaient chez eux. Nous avons aussi à coeur d’innover et de proposer souvent des nouveautés, ce qui plaît aux clients.»

Des clients habitués ou de nouveaux, en tout cas des épicuriens, qui pourront profiter pleinement du bar à vin ce jeudi 15 décembre, de 19h à minuit, pour souffler la première bougie de l’établissem­ent.

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