Décès de Jeannine, doyenne de Mon Repos : vive émotion des salariées

Vive émotion à la maison de la résidence Mon Repos après le décès de Jeannine Rouxel, la plus ancienne résidente de l’établissement. Cette femme de 91 ans a rendu son dernier souffle dans la nuit du 5 au 6 décembre. Elle vivait dans cette maison de retraite médicalisée depuis le 1er août 1984. Elle y a donc passé trente-deux ans.

Une personnalité attachante

« Elle est rentrée à Mon Repos à seulement 59 ans du fait de son statut d’adulte handicapée », indique Leïla Legsayer, la directrice. Du fait de son retard mental, Jeannine a toujours été considérée comme « un grand enfant » par les salariées de l’établissement, présentes en nombre à ses funérailles, mardi 13 décembre dans l’après-midi. « Toutes nos équipes la bichonnaient comme une petite fille, c’était la chouchoute, indique la directrice. Même les familles qui venaient rendre visite à des proches se sont attachées à elle, au point de revenir juste pour la voir, même après le décès de leur proche. »

En trois décennies, ce « monument » de Mon Repos a connu tous les directeurs qui se sont succédés à la tête de la maison de retraite, depuis sa création, dans les années 70. Les salariées, « très affectées » par le décès de Jeannine, garderont à jamais un bon souvenir d’elle. Angelina Vieira, embauchée en 1985, évoque « son rire », « sa bonne humeur », « les goûters » avec elle dans le jardin. « Elle détestait qu’on l’appelle par son nom de famille, indique Ghislaine Caster, qui travaille à Mon Repos depuis 1982. Elle était heureuse de vivre, elle considérait la résidence comme sa maison et les salariés comme sa famille. Nous la considérions également comme un membre de notre famille. »

Jeannine Rouxel, morte de vieillesse dans la nuit du 5 au 6 décembre, était considérée comme « la chouchoute » du personnel de la résidence Mon Repos.