En question

Le mercredi 30 novembre avait lieu une réunion entre le maire et les habitants du quartier de Fin d’oise. Comme souvent dans ce type de réunion, de nombreux thèmes ont été évoqués. Celui de la sécurité en fait partie. Plusieurs riverains se sont plaints de la dangerosité de certains axes : rue Gabriel-péri, rue du Maréchal-maunoury… La sécurité, c’est aussi celle des manifestations qui se déroulent dans le quartier. « Nous organisons chaque année une brocante et nous ne sommes pas en mesure de mettre en place les contraintes de sécurité qui nous sont imposées, se désole David Goncalves, trésorier du comité de quartier de Fin d’oise. Nous sommes des bénévoles et nous n’avons pas le pouvoir de police. » « Ce qui est demandé, c’est l’inspection visuelle des sacs, répond le maire Laurent Brosse. Nous n’avons pas la possibilité de demander à la police municipale de rester tout un après-midi sur une manifestation. »

En ce qui concerne l’hygiène, des habitants ont pointé du doigt des dysfonctionnements au niveau du réseau d’assainissement, mais aussi la présence de rats à certains endroits. « J’en ai trouvé dans la rue, dans mon jardin et même dans mon composteur, peste un habitant. La ville devient de plus en plus sale. » « Deux fois par an, nous effectuons une dératisation, répond le maire Laurent Brosse. La dernière a eu lieu il y a quinze jours. »

Quid des gens du voyage ?

Un débat a également eu lieu sur les nuisances sonores et olfactives générées par l’association iranienne AVDH, les deux parties (riverains/association)