« De la place pour eux à l’hôtellerie ? »

« Il n’y avait pas de place à l’hôtellerie, même pour la naissance d’un bébé, un certain Jésus, en Galilée sous l’empereur Tibère.

Jésus est né dans une crèche, qui n’avait rien d’aussi romantique que celle de la ferme de Marie-antoinette à Versailles. Il est né dans une pauvre étable.

La crèche nous provoque, c’est vrai. Elle nous rappelle notre propre pauvreté et notre difficulté à accueillir celui qui vient et qui n’est pas tant attendu.

Aujourd’hui dans notre pays des concitoyens ou des étrangers n’ont pas ou plus de toit. Leur présent est sombre et leur avenir semble bouché. La plupart sont à la rue, faute de pouvoir payer leur loyer. Beaucoup fuient la persécution, la guerre, ou la famine.

C’est le moment de remercier les hommes et femmes de bonne volonté, dont les chrétiens, qui font tout ce qu’ils peuvent pour permettre aux uns et aux autres de vivre et d’avancer dans leur projet de vie : trouver un gîte, pouvoir se nourrir, travailler, apprendre notre langue…

C’est le moment aussi de faire appel à de nouvelles solidarités et d’inviter à la convergence des efforts : ceux des pouvoirs publics, ceux de toutes les associations et ceux de tous nos concitoyens.

C’est le moment enfin de se souvenir de notre pauvreté humaine et de mettre notre confiance dans l’enfant fragile né dans la crèche.

Heureux Noël à chacun ! »