Florence Xolin : « Une opportunité extraordinaire pour la ville »

Adjointe au maire déléguée au Patrimoine, Florence Xolin revient sur la signature de la convention de partenariat et détaille les atouts pour la Ville de disposer prochainement d’un musée Le Corbusier en face de la Villa Savoye.

Quel est votre sentiment après la signature de cette convention de partenariat pour la création du musée Le Corbusier à Poissy ?

Il y a deux mots qui ressortent : enthousiasme et fierté. C’est une opportunité extraordinaire pour la Ville de disposer d’un équipement culturel qui fera venir des personnes du monde entier à Poissy. Et quoi de plus beau que de rendre hommage au travail exceptionnel réalisé par Le Corbusier? Quand ont eu les premiers contacts avec la Fondation Le Corbusier ?

Ils datent d’environ un an. La Fondation était à la recherche d’un site permanent pour installer sa collection, étant un peu à l’étroit à Paris avec des oeuvres dispersées sur plusieurs sites. Le fait que nous disposions d’un terrain en face de la Villa Savoye les a intéressés. Et puis la proximité immédiate avec Paris a aussi joué en notre faveur. Le fait que la Villa Savoye soit classée au patrimoine mondial de l’unesco a-t-il été un avantage ?

Pas forcément, c’est aussi une source de complication. Avant de construire le musée, on aura besoin de l’accord de l’unesco. Il faut que ça soit une création originale ou quelque chose de neutre. Il y aura une mutualisation entre les deux édifices. C’est un beau défi. Et c’est aussi l’occasion d’attirer encore plus de touristes à Poissy.

C’est ce qu’on espère. Aujourd’hui, la Villa Savoye est un édifice qui connaît beaucoup de succès auprès d’un public étranger. Les touristes viennent du Japon (ndlr : Le Corbusier a conçu à Tokyo le Musée national de l’art occidental), des Etatsunis, d’amérique du Sud. Beaucoup d’étudiants en architecture du monde entier viennent la visiter. Mais on veut aussi que les Pisciacais profitent de ce futur musée. C’est une belle opportunité d’ouverture pour les gens qui habitent le plateau. Quand ce musée pourrait-il voir le jour ?

C’est un projet à échéance 2021 ou 2022. La signature de cette convention, c’est un lancement, on détermine les grands engagements. C’est la concrétisation de tout le travail réalisé en amont.

Florence Xolin a été très impliquée dans le montage du projet.