Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Chatou et Carrières-sur-seine vont cesser leur collaboration
Le maire de Chatou, Ghislain Fournier, a annoncé que Chatou et Carrières-sur-seine cesseront en 2017 de fabriquer leurs repas en commun.
Elles s’étaient rapprochées pour faire des économies mais les villes de Chatou et de Carrières-sur-seine vont cesser leur collaboration en 2017. Interrogé par le socialiste Pierre Grison, le maire Ghislain Fournier en a fait l’annonce en conseil municipal.
« La Ville de Carrières-surseine a choisi de se désengager et elle nous a prévenus de sa décision qui a été approuvée par ses élus en conseil municipal. Comme il faut respecter un délai de rétractation d’un an, cette séparation sera effective à la fin de l’année 2017 », a expliqué l’édile.
Selon l’élu, la Ville de Carrières-sur-seine veut s’adresser dorénavant au secteur privé. « Carrières-sur-seine est libre de ses choix. Pour notre part, nous garderons notre cuisine dans le secteur public municipal. Si nous voulons fabriquer plus de repas, nous pourrons toujours nous adresser à d’autres collectivités désireuses de se fournir auprès de nous. Nous avons la capacité de remplacer les repas de Carrières. »
De plus en plus de produits bio
Les locaux de la cuisine centrale sont situés dans le quartier de l’europe près du centre de secours.
« Nous regrettons cette décision car ce rapprochement avait été fait afin d’optimiser le fonctionnement de cette cuisine. Mais Carrières est autonome dans le choix du prestataire chargé de la fabrication de ses repas », précise Ghislain Fournier. La municipalité a réalisé un audit sur le fonctionnement de sa cuisine. « Nous avons voulu savoir si l’on pouvait optimiser ses coûts et nous nous sommes interrogés sur son éventuelle privatisation. Nous avons tiré la conclusion qu’elle tourne bien mais qu’il faudrait améliorer son mode de fonctionnement avec des logiciels plus adaptés. »
La mairie entend faire à l’avenir « des économies sur l’achat en gros ». « Nous fabriquons les repas avant de les livrer dans les écoles où ils sont réchauffés dans les offices. »
La part de produits bio dans un repas, aujourd’hui d’environ 10 %, ne cesse de progresser. « Notre position est d’aller de plus en plus vers le bio en sachant qu’il n’y a pas d’obligation à ce niveau. Chaque commune fait comme elle l’entend. Nous servons aux enfants du pain bio. »