Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Le patron de France Galop redonne espoir aux défenseurs de l’hippodrome
Édouard de Rothschild, président de France Galop, a rencontré l’association « Sauvons Maisons-laffitte ». Et il a annoncé des bonnes nouvelles pour l’avenir du hippisme dans la commune. Trouver les moyens
L’avenir s’éclaircit pour les installations hippiques de Maisonslaffitte. Pour contrer la menace qui pèse depuis bien longtemps sur le centre d’entraînement et l’hippodrome, une association s’est créée au début de l’automne : « Sauvons Maisons-laffitte », qui fédère environ 700 personnes, issues de la filière hippique ou simples habitants. Le 30 novembre, plusieurs de ses représentants ont rencontré Édouard de Rothschild, le président de France Galop, société organisatrice des courses de plat et d’obstacles, propriétaire de 110 hectares à Maisons-laffitte, dont l’hippodrome.
« Il nous a dit clairement qu’il n’a pas l’intention de fermer les installations hippiques à Maisons-laffitte », assure Caroline Ehrwein-ellwood, viceprésidente de « Sauvons Maisons-laffitte ». Le président de France Galop est resté « trois heures » avec eux : « C’est la première fois qu’il mettait les pieds sur le site, poursuitt-elle. Il a reconnu que c’était un joyau. »
Des idées pour redynamiser le site
L’association, présidée par le célèbre entraîneur mansonnien Jean-paul Gallorini, a détaillé à Édouard de Rotschild ses idées pour redynamiser le site. « Il était très à l’écoute. Il a reconnu qu’un centre d’entraînement n’avait pas vocation à être rentable mais qu’il devait servir à booster l’hippodrome », ajoute la vice-présidente. Parmi les pistes creusées par l’association pour donner un coup de fouet au hippisme local, qui emploie près de 500 personnes, elle cite notamment le développement de la communication, le développement de nouvelles activités et la rationalisation des moyens. « Il faudra que cela se fasse en partenariat avec France Galop et la Ville », précise Caroline Ehrwein-ellwood.
Jacques Myard (LR), le député-maire, se félicite de ces avancées qui font écho à des conversations « en bilatérale » entre la Ville et France Galop : « Cela va se poursuivre avec un plan de promotion des installations, beaucoup de travail de prospection et de rationalisation des moyens. La Ville va trouver des partenaires financiers pour mener à bien ces projets. »