Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Moins de déchets collectés en 2015
Bonne nouvelle, le maire adjoint aux travaux, Jacques Labre a annoncé que les Alpicois ont diminué leur production de déchets en 2015.
« En ce qui concerne toutes les catégories de déchets nous enregistrons une légère baisse des quantités ramassées. » Jacques Labre, maire adjoint en charge des travaux et de l’environnement, a annoncé la bonne nouvelle en conseil municipal. « C’est positif et cela confirme les tendances constatées depuis plus de dix ans ». Le traitement des déchets est assuré lui par le Sitru (Syndicat intercommunal pour le traitement des résidus urbains). « Nous vous soumettrons lors d’un prochain conseil le compte-rendu de l’activité du Sitru… »
Petit point négatif, les tonnages des encombrants ont eux augmenté. La Ville a mis en place des points d’apport volontaire pour certains déchets particuliers (les huiles, les piles, les lampes luminescentes et les cartouches à jet d’encre). La collecte des huiles usagées est confiée à une société spécialisée qui se rémunère par la vente des huiles destinées à la régénération. « Cette prestation ne fait pas appel à un financement par la Ville. » Jacques Labre a précisé que les déchets des entreprises sont collectés avec ceux des ménages. « Il existe une redevance spécifique dans ce cas. »
Compétence transférée
Pour sa collecte, la Ville a passé un contrat avec la société Véolia, propriété qui arrivera à échéance le 31 décembre 2018. Fait important, la « compétence déchets » a été transférée à la communauté d’agglo depuis le premier janvier de cette année. « Les marchés continuent à courir mais les financements sont assurés par l’intercommunalité. Nous sommes en train de voir dans quelles conditions ces marchés seront renouvelés quand ils arriveront à échéance. » Jacques Labre a expliqué que la commune a passé pas moins de trois marchés différents pour la location de ses bacs en plastique. « Il va falloir relancer ces contrats l’an prochain. C’est la communauté d’agglo qui va s’en charger en continuant notre action. Certaines communes sont propriétaires de leurs bacs, d’autres les louent. »
Les encombrants pointés du doigt
Le coût lié à la gestion de ses déchets a été en 2015 de près d’1,2m€ pour la Ville. « Ce coût est financé par la taxe d’enlèvement des ordures ménagères payée par les habitants du Pecq et par une redevance spéciale réglée par les entreprises mais aussi par la mécanique Eco-emballage qui permet de soutenir le tri. »
Le maire Laurence Bernard a souhaité prendre la parole. « Nous sommes l’une des rares villes à avoir un contrat qui arrive à échéance le 31 décembre prochain pour la location de nos bacs. Nous allons voir comment nous allons assurer cette transition. »
L’élu socialiste Michel Stoffel a voulu quant à lui évoquer le ramassage des encombrants qui « met à chaque fois la ville dans un état épouvantable ». « Ne faudrait-il pas expliquer une nouvelle fois à la population qu’il ne faut mettre ni les pots de peinture ni les gravats avec les encombrants ?… » Laurence Bernard a admis que de nombreux pots de peinture sont déposés régulièrement dans les rues de la ville. « Avec le bureau des maires nous avons évoqué ce problème des encombrants. Nous sommes tous confrontés à la même difficulté. Et il va nous falloir trouver des solutions… Les gens savent qu’ils doivent aller à la déchetterie avec leurs pots de peinture. Ils ne sont pas assez citoyens ! », a-t-elle regretté.