Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Julie Da Silva, la reine de la boxe vietnamien­ne

- Fabien Dézé Fabien Dézé

Le temps du midi est important, il permet aux enfants de découvrir de nouveaux goûts. D’autres investisse­ments seront réalisés dans les années à venir. »

Plus de 300 élèves le midi

À l’école Jean-jaurès, environ 80 % des enfants déjeunent à la cantine le midi soit 65 élèves en maternelle et 250 en élémentair­e. « Ils pourront profiter d’un restaurant insonorisé dans un cadre privilégié, se félicite Anne-marie Lejeune, maire adjointe chargée de l’enseigneme­nt et de l’enfant. La cantine, c’est un lieu de socialisat­ion. Nous avons également profité des travaux pour refaire la cour. »

Du côté des enfants, on semble apprécier ce nouveau restaurant scolaire, plus agréable que le précédent. « Il y a moins de bruit et c’est plus joli, se réjouit Lou, 9 ans, élève de CM1. C’est beaucoup plus grand qu’avant, on peut être à six par table maintenant. Et les couleurs sont aussi plus belles. » « Il y a plus de place pour circuler et les enfants ne font plus la queue sous la pluie », conclut Cathy Garand, directrice en intérim de l’école.

Dans sa catégorie des moins de 55 kilos, il y a elle et les autres. Julie Da Silva a remporté le dimanche 11 décembre à Paris son troisième titre de championne de France de Vo tu do (boxe vietnamien­ne) à l’issue d’une finale serrée contre Barbara Chauve. « C’est une adversaire que je n’avais jamais affrontée mais que je connaissai­s de réputation, explique la Pisciacais­e. Le combat était indécis, on s’est rendu coup pour coup, j’ai gagné seulement d’un point (6-5). » Enseignant­e du Lam Son Vo Dao Poissy avec son mari Patrick, qui est également son coach, Julie Da Silva confirme à 29 ans toute l’étendue de son talent. « C’est une grande joie de conserver mon titre, mes objectifs sont atteints, poursuit-elle. C’était aussi beaucoup de stress car je ne voulais pas perdre ma couronne. Chaque année, la pression est plus grande. »

Julie Da Silva n’oublie pas non plus de rendre hommage à son mari, Patrick, qui lui a tout appris. « C’est grâce à lui si j’en suis là aujourd’hui, c’est lui qui m’a encouragée à commencer la compétitio­n. Son expérience m’est toujours utile. Je suis aussi heureuse pour le club de Poissy, ça donne une bonne image. »

Elle tentera désormais de défendre son titre de championne de France AMVT (arts martiaux vietnamien­s traditionn­els) en avril 2017, une discipline où elle possède déjà trois titres nationaux. Mais apparemmen­t, Julie Da Silva est loin d’être rassasiée.

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