Le club de football veut redorer son blason

Tout a failli s’arrêter pour le CS Achères. En proie à de graves difficultés financières faisant suite à l’embauche de treize contrats aidés au début de la saison 2014-2015, le club de football a été à deux doigts de mettre la clé sous la porte. Sans une subvention exceptionnelle de 45 000 euros versée il y a quelques semaines par la mairie, le club n’aurait pas pu rembourser les nombreux impayés. « Il faut remercier la mairie qui a pris une décision courageuse pour sauver le club, insiste Rachid Badaoui, le nouveau président qui a remplacé récemment Fatah Zighed. Sans elle, on ne serait plus là. Je n’ai pas envie de parler du passé. Les dirigeants étaient de bonne foi mais ils n’ont pas été assez rigoureux. Un club comme le CSA doit se gérer comme une entreprise. On espère avoir entièrement réglé notre dette d’ici juin 2017 pour pouvoir repartir sur de nouvelles bases. »

Âgé de 62 ans, Rachid Badaoui est un homme du cru, lui qui a pris sa première licence en tant que joueur en 1962. « Ce club m’a tout donné, m’a appris le respect. J’ai envie de rendre au CS Achères ce côté familial que j’ai pu connaître quand j’étais jeune. »

Retrouver de la crédibilité

Mais la tâche du nouveau président s’annonce ardue. La réputation du club a été écorchée par les problèmes financiers et le nombre de licenciés est en chute libre, passant de 600 l’an passé à 360 cette saison. Si toutes les équipes ont été conservées, la crédibilité du club a été mise à mal. « Aujourd’hui, le CS Achères a mauvaise réputation, confirme Rachid Badaoui. Mon premier objectif est de redonner confiance aux