Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Repères chronologiques
1992. Naissance à Paris le 28 avril.
1998. À 6 ans, Tony croise les gants avec son père, Victor Yoka, boxeur professionnel originaire du Congo dont la carrière fût stoppée pour raisons médicales.
2000. À 8 ans, il rejoint le club de boxe de Chantelouples-vignes.
2008. À 16 ans, il s’inscrit au club de boxe des Mureaux.
2009. À 17 ans, en septembre, Tony Yoka rejoint l’institut national des sports et de l’éducation physique (Insep) à Vincennes.
2010. Devient vicechampion du monde junior. À Singapour, il remporte la médaille d’or des Jeux olympiques de la jeunesse.
2011. Il remporte la World Series of Boxing dans la franchise Paris United de Brahim Asloum.
2012. Champion de France amateurs dans la catégorie des poids superlourds. Aux Jeux olympiques de Londres, il est le plus jeune poids lourd participant. Il s’incline au premier tour contre le Canadien Simon Kean. À son retour en France, il se fait tatouer sur le bras la citation suivante : « la chute n’est pas un échec, l’échec c’est de rester là où on est tombé. »
2014. Il est champion de France amateur en 2014 après des victoires par KO en quart de finale, demi-finale et finale.
2015. Le 15 octobre, il devient champion du monde de boxe amateur à Doha en battant aux points le Kazakh Ivan Dychko (3 juges à 0). Ce succès aux championnats du monde lui permet de se qualifier pour les Jeux olympiques d’été de 2016.
2016. Champion du monde en titre et tête de série, il est exempt de premier tour et entre directement en huitième de finale dans le tournoi olympique des superlourds. Opposé au boxeur des Îles Vierges américaines Clayton Laurent, Yoka emporte les trois rounds et se qualifie pour les quarts de finale. Le 21 août 2016, il remporte la médaille d’or suite à sa victoire en finale contre le Britannique Joe Joyce (2 juges à 1).