Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Du sel d’afrique du nord
Le conseil départemental consacre 75 000 euros par an pour acheter les 3 850 tonnes de sel nécessaires au traitement des routes. « C’est du sel de carrière non traité. Il vient d’afrique du nord car il est moins cher que celui exploité en France », explique Jean-françois Raynal. De même composition que le sel de cuisine, le sel routier pourrait venir relever vos assiettes… s’il était traité pour cela, justement.
Des stocks dits tampons en cas de pénuries sont disponibles à Rouen (4 000 tonnes) et dans l’essonne (2 000 tonnes) et sont exclusivement réservés au département des Yvelines. « En préventif, nous déversons 10 à 12 g de sel par m2 alors que nous montons à 15 g par m2 par temps de neige », poursuivent les spécialistes.
Quelques règles de sécurité ont également été rappelées. « Lorsqu’un épisode neigeux intervient dans la journée, les employeurs sont souvent tentés de renvoyer chez eux les salariés pour éviter qu’ils se retrouvent bloqués. C’est une erreur ! La meilleure des choses à faire dans ces cas-là est d’attendre que les saleuses fassent leur travail et débloquent les routes. C’est arrivé une année et les engins n’ont pas pu saler les routes tant il y avait de monde dessus ! »
Enfin, rappelons que la présence de verglas, neige ou pluie sur les chaussées peut dégrader les conditions d’adhérence des véhicules et générer des risques. Il est donc préférable d’adapter sa conduite aux conditions météorologiques.