Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Maina Brueziere ADS à Sartrouvil­le, et si le prochain c’était vous ?

- N.C.

Maina Bruezière est devenue adjointe de sécurité en mars 2016 après avoir réussi le concours d’entrée d’adjoint de sécurité. Elle est actuelleme­nt affectée au commissari­at de Sartrouvil­le après avoir suivi une formation de trois mois. Après une école de commerce et trois années d’études en droit, la jeune femme de 25 ans avait le choix entre la police et la magistratu­re. Un choix qui l’a orienté vers la police. Elle a pu ainsi intégrer un métier « intéressan­t et valorisant ». Un métier accessible des 18 ans et aux moins de 30 ans avec des taches variées : assister la police nationale en patrouille ou encore accueillir le public

« J’avais envie d’être sur le terrain, d’aider et d’avoir une première expérience, confie Maina. Sartrouvil­le est une ville importante avec des quartiers un peu difficiles et d’autres moins. Je cherchais une ville avec un équilibre entre les deux et cela me convient. Dans mon métier il y a un aspect terrain et un aspect judiciaire qui sont importants. La possibilit­é de faire bouger les choses. C’est un métier varié ou on peut changer de voie ».

Aussi au mois de décembre, la police nationale a lancé une campagne de recrutemen­t D’ADS. Cent postes sont ainsi proposés dans le départemen­t. Pour y prétendre, il suffit de s’inscrire sur Internet. Un chiffre important de recrutemen­t pour pallier un manque et ainsi renforcer les rangs des forces de l’ordre.

Maina qui entend faire carrière dans police a déjà réussi led’entrée. concours de gardien de la paix. Un autre métier qu’elle apprendra par une formation de gardienne de la paix dès le 3 janvier prochain. Une formation qu’elle accueille avec beaucoup d’ambition : « Il faut que je fasse bien ma scolarité et ainsi avoir les meilleures notes et donc avoir accès aux meilleurs choix ».

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE

A la fermeture de l’établissem­ent situé rue Danès-de-montardat, deux individus encapuchés ont aspergé la caissière âgée de 24 ans, avec un aérosol de gaz lacrymogèn­e, afin de se faire remettre la caisse. Les faits se sont produits mardi 27 décembre, vers 20 h 35. En tentant de s’interposer, le gérant, 56 ans, a reçu plusieurs coups de la part d’un des agresseurs. Pendant ce temps, le complice tentait de forcer la caisse, ne réussissan­t pas à l’ouvrir. Mis en échec, les deux hommes prenaient la fuite à pied en en diffusant du gaz lacrymogèn­e. Les victimes n’ont pas souhaité la présence des sapeurspom­piers.

LA CELLE-SAINT-CLOUD

Lundi 26 décembre, vers 20 h 15 Le bus de la société Transdev Veolia (ligne N°30) qui circulait dans le quartier Beauregard à La Celle-saint-cloud a essuyé un jet de projectile­s. Son pare-brise s’est retrouvé étoilé. Personne n’a été blessé.

TRAPPES

Un car de la société « PERRIER » a été visé par un jet de projectile lundi 26 décembre vers 19h45 dans l’avenue Hector-berlioz à Trappes. Le car circulait sur la ligne 418 qui relie la gare de Trappes à Elancourt la Clef de Saint-pierre. Une vitre a été brisée. Une seule passagère se trouvait dans le bus au moment des faits. Dans un réflexe, celleci s’est jetée au sol surprise par le bruit de l’impact : elle souffre de quelques contusions. Elle n’a pas souhaité déposer pas plainte et n’a pas été transporté­e par les pompiers. Une déviation de ligne a été mise en place jusqu’à la fin de service.

SARTROUVIL­LE

La scène est choquante. Lundi 26 décembre vers 17h45 la police a essuyé des jets de projectile­s ainsi que des tirs de mortier. Alors qu’un équipage de sûreté urbaine locale effectue des constatati­ons sur une personne décédée à son domicile, dans l’avenue de l’europe, la police municipale ainsi que la patrouille de police secours sont visées par des projectile­s. Les hommes de la brigade anticrimin­alité et les unités d’interventi­on arrivent en renfort afin de sécuriser les lieux. C’est à ce moment-là que des tirs tendus de mortier sont effectués par les agresseurs. La scène va durer de longues minutes. Les tireurs agissent par petits groupes mobiles et seraient une cinquantai­ne dispersés dans la cité des Indes. La police va répliquer par deux tirs de flashball nécessaire­s pour que la bac éloigne un groupe de personnes hostiles aux forces de l’ordre. Le corps est finalement évacué à 19h40 dans un funérarium pour que le médecin puisse procéder à ses constatati­ons. Le secteur a retrouvé son calme au départ des policiers. Il n’y a pas eu de blessé ni de dégât.

SARTROUVIL­LE

Le 27 décembre, vers 9h50 des tags à l’encontre des services de police ont été constatés, rue Maurice-audin à Sartrouvil­le. Les nombreuses inscriptio­ns pour la plupart injurieuse­s visaient nominative­ment un ancien fonctionna­ire du commissari­at de police de Sartrouvil­le ainsi que la brigade anticrimin­alité. Les tags se trouvaient dans les parties communes d’immeubles situés, rues Audin et de l’europe dans le quartier des Indes. De plus, le dessin d’un véhicule « police » visé par des projectile­s lancés par des individus permettait d’établir un lien avec les violences urbaines survenues la veille lors d’une interventi­on sur le secteur.

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