Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Bientôt des cours pour apprendre à manier le sabre laser
Pour apprendre à manier le sabre laser comme un Jedi, le club d’escrime de Maisons-laffitte envisage de créer des cours, dès la rentrée 2017. Un stage d’initiation, organisé récemment, avait rencontré un vif succès.
La force est avec eux. Au début du mois de décembre, une vingtaine de personnes ont participé à un stage d’initiation au maniement du sabre laser, au centre sportif et culturel de Maisons-laffitte. Face au succès rencontré par cet événement, organisé par la section escrime de l’union sportive de Maisonslaffitte (USML) en partenariat avec l’académie du sabre laser, des cours hebdomadaires vont être mis en place à partir de septembre 2017.
D’autres clubs dans les Yvelines
Inspirée de la saga cinématographique à succès Star Wars (La Guerre des étoiles), cette discipline est en vogue dans les Yvelines. L’activité fait déjà de nombreux adeptes à Triel-surseine et Voisins-le-bretonneux et le département compte l’une des trois antennes française de l’académie de sabre laser. « Cela fait moins de trois ans que cette pratique se popularise en France. Il n’y a pas encore de fédération, mais le programme sportif et pédagogique est déjà bien rôdé », indique Quentin Girandier, président de la section escrime de L’USML.
Cette discipline, voisine de l’escrime, permet une plus grande liberté de mouvements aux combattants, grâce à un espace d’échanges plus vaste. Avec cette discipline, l’association veut offrir du « renouveau » à ses adhérents : « C’est totalement différent du sabre traditionnel, précise-t-il. On peut pratiquer en duo, ou en équipe avec des affrontements simultanés, mais également de manière artistique, sous forme de chorégraphies. Ce qui permet aux personnes qui se considèrent moins compétitives de s’y mettre. »
« Ludique et pédagogique »
Le sabre laser, importé des États-unis, se rapproche du sabre français pour la stratégie, et du kendo et de la canne de combat pour les déplacements. Le sabre, illuminé par des ampoules à LED, est plus lourd que son équivalent dédié à l’escrime, ce qui rend son maniement relativement physique. « En deux heures de cours, on transpire bien », poursuit Quentin Girandier qui souligne l’aspect « ludique et pédagogique » de la discipline.