Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
La Ville veut rester « l’amie des enfants »
Saint-germain-en-laye veut rester « l’amie des enfants ». C’est le signe fort envoyé par la Ville avec le récent renouvellement d’un partenariat avec l’unicef signé par Emmanuel Lamy, le maire, Sylvie Habertdupuis, maire adjointe à l’éducation et à la Famille et Michèle Mennella, présidente du comité Unicef des Yvelines.
Une convention d’objectifs signée pour 6 ans
« Près de 10 % du budget de la ville est consacré à ses écoles. Des efforts importants sont constamment réalisés pour assurer aux enfants et aux enseignants de meilleures conditions de travail et leur permettre de s’ouvrir à de nouvelles activités scolaires et périscolaires : sports, arts et nouvelles technologies multimédia. Dans ce contexte, la ville de Saint-germainen-laye souhaite poursuivre son partenariat avec l’unicef France et renouveler le titre de « Ville amie des enfants » », avait expliqué Karine Libeskind, conseillère municipale aux écoles, lorsqu’elle avait soumis le renouvellement de ce partenariat aux votes des élus saint-germanois.
Dans le cadre de cette convention d’objectifs signée pour 6 ans avec l’unicef, la Ville s’engage à poursuivre la mise en oeuvre et la connaissance de la Convention des droits de l’enfant au niveau local, à mener des actions innovantes pour apporter les réponses les mieux adaptées aux situations que connaissent les enfants et les jeunes et en particulier les plus fragiles. Elle s’engage également à mener des actions permettant aux enfants et aux jeunes « d’être des acteurs de la vie sociale et à faire connaître les droits de l’enfant ».
Une des toutes premières villes
Ce n’est pas la première fois que Saint-germain-en-laye se positionne en faveur de ces démarches. En effet, la commune a été l’une des toutes premières à signer ce partenariat avec l’unicef. En 2002, lors de son lancement en France, la « Ville amie des enfants » comptait
L’année dernière, les élèves de l’école élémentaire des Écuyers à Saint-germain-enlaye avaient participé à une opération humanitaire originale dans le cadre de ce partenariat. Ils avaient réalisé des poupées en chiffon vendues au profit de campagnes de vaccination montées par l’unicef. L’opération s’était déroulée sur trois mois et avait mobilisé 10 classes du CP au CM2. Après une intervention des bénévoles de l’unicef qui les avaient sensibilisés aux droits de l’enfant et les avaient amenés à s’interroger sur ce qu’ils pouvaient faire à leur niveau, les élèves étaient passés à la confection des poupées, appelées « poupées Frimousses ». 12 villes pionnières (Bordeaux, Charleville-mézières, Colmar, l’haÿ-les-roses, Mulhouse, Nancy, Nantes, Never, Paris, Toulouse, Versailles et Saintgermain-en-laye). À ce jour, À partir de patrons fournis par l’unicef, ils avaient réalisé le corps et les vêtements avec du tissu de récupération et avaient pu donner l’aspect qu’ils souhaitaient à leur poupée. Ensuite, les parents avaient été invités à découvrir les 252 « Frimousses » confectionnées et à les « adopter » contre 20 euros. Ce montant devait permettre de financer un cycle complet de vaccination pour un enfant. Au cours des sept dernières années, plus de 2,5 millions d’euros ont été collectés pour la vaccination des enfants par l’ensemble du projet, contribuant ainsi à la vaccination de plus de 1,4 million d’enfants de moins de 1 an. le réseau compte 240 Villes, 7 départements et représente 13 millions d’habitants, dont 2,9 millions d’enfants et d’adolescents.