Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Il signe un roman historique sur la Déposition de Croix de l’église
Depuis 2014, Romano Ferrari est président d’une association affiliée à Fondo Ambiente Italiano (FAI), une fondation oeuvrant à la défense du patrimoine artistique, culturel et environnemental italien. Ce Saint-germanois qui porte donc un regard particulier sur tout ce qui l’entoure fut un jour interpellé par une sculpture se trouvant à l’intérieur de l’église Saint-germain, représentant la Déposition de Croix.
Cathédrale de Parme
Nous étions en 1994 et rien ne laissait imaginer, à l’époque, que cette « rencontre » allait amener Romano Ferrari à écrire un roman historique intitulé La déposition maudite.
« La première fois, je fus surpris et intrigué et je me rendis compte tout de suite qu’il s’agissait d’une copie de la Déposition de Benedetto Antelami se trouvant dans la cathédrale de Parme, explique l’auteur. Mais, mon niveau de curiosité n’était pas assez élevé pour me décider à approfondir. »
Ce n’est que récemment que Romano Ferrari a décidé de mener son enquête afin d’en savoir plus sur cette copie d’un chefd’oeuvre médiéval gothique. Des recherches qui allaient lui fournir le socle de son ouvrage. En effet, selon l’auteur, « personne ne sait comment cette copie, que certains prétendraient même être mieux réussie que l’original, est arrivée en France et justement dans cette église. Ni l’objet lui-même, ni la documentation et les informations récoltées n’ont été en mesure de percer le mystère de la Déposition de Croix de Saint-germain, sur lequel j’ai construit ce roman historique. »
De l’italie médiévale à nos jours
Dans un mélange de faits et de fiction, sur une échelle de temps allant de l’italie médiévale à nos jours en passant par la Renaissance française, l’auteur imagine des réponses à toutes les questions restées en suspens. Où se termine l’histoire et où commence le roman, l’invention ? « À part le chapitre introductif consacré à la découverte de la sculpture, où tout est vrai, même si c’est un peu façonné comme un roman, l’histoire et la fantaisie dans le livre se mêlent sans cesse, répond Romano Ferrari. Un bon point de repère est représenté par les notations en pied de page, qui documentent la vérité à propos des personnages et de faits historiquement établis. Tout, ou presque tout, au-dessus des notations est pure fantaisie. »