Hugo Genestet : « Un cycle de quatre ans avec comme objectif Tokyo en 2020 »

Avec ses coéquipiers de club Guillaume Deront, Blaise Rogeau et François Goyet, Hugo Genestet était la semaine dernière en stage de préparation à Vincennes avec l’équipe de France en vue des prochaines échéances internationales prévues dès le mois de mars. Pas de coupure hivernale, donc, cette année pour le joueur du Saint-germain Hockey Club. Entretien.

Vous étiez en stage avec l’équipe de France du 27 au 30 décembre. Pourquoi ce rassemblement en plein pendant les fêtes de fin d’année ?

« Nous, les internationaux, on n’a pas vraiment de coupure cet hiver. On a des échéances importantes à préparer donc c’est le moment de s’entraîner. Le travail physique, il faut le faire maintenant. Et c’est plus sympa de le faire en groupe que tout seul.

Il ne devait pas y avoir grand monde la semaine dernière à L’INSEP ?

Oui, c’était un peu désert. Il y avait quelques athlètes et judokas, une gymnaste aussi… Mais ce n’est pas plus mal comme ça, on avait la salle de musculation que pour nous.

Qu’avez-vous fait durant ce stage ? C’était surtout du travail physique qui était au programme avec tous les jours des séances en salle ou des footings dans le bois de Vincennes. On a également eu des petites séances tactiques et du hockey. On enchaîne de mardi à vendredi avec un autre stage dans les Alpes où on va poursuivre la prépa physique. Il y a quelques randonnées ski de fond qui sont prévues. On va démarrer ensuite à notre retour les matches amicaux.

Quelles sont ces échéances internationales qui vous attendent ?

On va disputer la World League 2 en Irlande au mois de mars. C’est une compétition qui va rassembler uniquement des pays européens comme l’ecosse, le Pays de Galles, l’italie, etc. Il y aura huit équipes. L’objectif sera de terminer parmi les trois premiers pour se qualifier pour la World League 3 qui aura lieu en juillet à Londres (Grande-bretagne) ou à Johannesburg (Afrique du Sud). On doit passer par ces tournois pour se qualifier pour la Coupe du monde en 2018. On aura aussi une Coupe d’europe au milieu de l’été (Ndlr : du 6 au 12 août en Ecosse). C’est une année 2017 qui s’annonce bien chargée.

En septembre prochain, il y aura aussi l’annonce de la ville désignée hôte des Jeux olympiques 2024. Comment imaginez-vous la suite de votre carrière si la candidature de Paris était retenue ?

Ça serait dingue si on les avait ! C’est le plus beau truc qui pourrait nous arriver que de pouvoir finir notre carrière en disputant les JO à domicile devant notre famille et nos potes. On suit donc tout ça d’un coin de l’oeil car ça pourrait conditionner pas mal de choses pour nos prochaines années. On en a parlé justement un peu entre nous lors du dernier stage. Là, on est reparti pour un cycle de quatre ans avec comme objectif d’aller à Tokyo en 2020. Mais je pense qu’on s’organiserait un peu tous pour continuer jusqu’en 2024 si les Jeux sont à Paris. On attend la décision avec impatience. »