Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Benjamin Thomas : « Accéder à la Continenta­le Pro en 2018 »

- Recueilli par Basile Regoli

Véritable révélation de l’équipe de France de cyclisme sur piste l’an dernier, Benjamin Thomas, 21 ans, sera l’homme à suivre en 2017. Dans les vélodromes mais aussi sur route où il défendra pour la troisième saison consécutiv­e les couleurs de l’armée de Terre (Continenta­le), l’équipe basée à Saint-germain-enlaye.

Quel était le but de ce stage national la semaine dernière au vélodrome de Saint-quentin-en-yvelines ?

C’était un peu la rentrée des classes. Cela faisait deux mois que l’on ne s’était pas vu, depuis les dernières coupes du monde. L’objectif était de se retrouver avec tout le collectif et de bien souder le groupe pour démarrer ensemble la nouvelle année. L’émulation est très positive, on a vraiment cet objectif d’aller à Tokyo dans trois ans. On a repris un peu nos marques au niveau technique car ça faisait un petit moment que l’on n’avait pas pratiqué l’activité. Le coeur n’était pas forcément beaucoup monté. Là, c’étaient donc les premiers efforts vraiment à bloc, ceux qui font mal aux jambes. Avec deux titres de champion de France (américaine et omnium), un titre de champion d’europe Élite mais aussi Espoir (poursuite par équipe) et, également, une médaille d’argent au championna­t du monde (américaine), on peut dire que 2016 a été votre année ?

C’est clair que cela été ma plus belle saison en termes de résultats. Je n’avais encore jamais été champion de France. Cela a été une satisfacti­on de le devenir. J’ai fait aussi des bons progrès sur route. J’ai pu m’exprimer sur quelques courses et même décrocher une place d’honneur lors du Tour du Portugal en terminant troisième lors d’une étape.

Votre attrait pour la route et la piste est équivalent ?

Oui, je suis autant intéressé par les deux discipline­s. C’est pour ça que ma saison va être, cette année encore, découpée en fonction du calendrier. Février et mars vont être un peu plus consacrés à la route pour pouvoir travailler le foncier. En avril, il y aura le championna­t du monde sur piste qui est l’objectif numéro un de l’année. Ça va arriver très vite. On a terminé deuxième sur l’américaine avec Morgan Kneisky la saison dernière et on aimerait bien gagner cette fois-ci. Je couperai ensuite un peu avec les courses au mois de juillet pour bien me préparer pour la deuxième partie de saison. Il y aura, en septembre, des manches de Coupe de France avec l’armée de Terre. Je reviendrai ensuite sur la piste à l’automne avec le championna­t d’europe et les premières Coupes du monde.

Les premières courses ne vont donc pas tarder à arriver…

Mon programme devrait s’orienter avec la Méditerran­éenne début février puis le Tour La Provence sur trois jours. Ensuite, mais c’est à confirmer encore avec mon équipe, il devrait y avoir la Classic Sud Ardèche et Drome Classic. Et au mois de mars, le Tour de Normandie qui est un objectif de l’équipe.

C’est donc reparti pour une troisième saison avec l’armée de Terre ?

Oui et je suis très motivé car on a un sacré challenge qui nous attend. Comme chaque année, les dirigeants ont revu les objectifs un peu plus à la hausse. On espère porter le projet d’accéder à la Continenta­le Pro en 2018. C’est vraiment l’objectif cette année avec la Coupe de France. Et puis, ça serait super de décrocher enfin la première victoire de l’équipe en classe 1. C’est ce qui manque vraiment à l’équipe pour décoller dans le monde profession­nel.

Vous habitez depuis maintenant un peu plus d’un an dans les Yvelines. Un de vos terrains d’entraîneme­nt préféré doit être la vallée de Chevreuse ?

Je la connais maintenant par coeur. Je m’amuse bien làbas. C’est un bon terrain de jeu pour rouler car c’est assez vallonné. On y croise beaucoup de cyclistes. »

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