Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Vivons notre ville : « Nous avons des difficultés avec la mairie »
L’association politique Vivons notre ville, présidée par Salvador Juan, tenait son assemblée générale mardi 10 janvier.
témoigne Eric Falzon. Par exemple, j’ai proposé en commission environnement que soit mise en place une distribution de récupérateurs d’eau, de la même manière qu’il existe déjà une distribution de composteurs. La réponse que l’on m’a faite : c’est un sujet de la communauté urbaine, donc c’est compliqué. »
Tangentielle Ouest. L’association défend le tracé initial. « Nous trouvons le tracé urbain excessivement cher, trop long à mettre en oeuvre, commente Salvador Juan. Les travaux vont gêner les Pisciacais et leur mise en place entraînerait l’expropriation de beaucoup d’habitants. »
Politique culturelle. « Nous sommes atterrés par la position de la majorité municipale au sujet de la culture, dit Geneviève Chignac, ancienne présidente et membre depuis 2006. « En 2016, les crédits pour le renouvellement des fonds de la médiathèque ont été réduits de 70 %, c’est du jamais vu ! » Selon elle, le fait que la Ville demande une participation aux frais pour utiliser le théâtre est un frein aux plus petites associations.
Musée Le Corbusier. Elle déplore que le projet de musée Le Corbusier soit mené « sans concertation ». « On nous annonce un beau matin qu’il y a un partenariat, mais sans le Département ni la Région et que la communauté urbaine est maître d’ouvrage, donc devra supporter le coût. » Elle s’inquiète aussi du devenir du projet de pôle culture : « Il doit abriter le conservatoire et le musée d’art et d’histoire, pourquoi n’en entendons-nous plus parler ? »
Quartier Rouget-deLisle. « Nous regrettons l’abandon du label Écoquartier », souffle Geneviève Chignac. « Dans la première tranche, le projet prévoit que les logements sociaux soient au plus près du boulevard de l’europe alors que nous préconisions d’installer des bureaux à cet endroit et non pas des logements. » L’association se dit en désaccord avec l’accès aux automobiles au coeur du quartier, alors qu’il est prévu une coulée verte.