Mickaël Lopes Da Veiga : « Le combat le plus dur de ma vie »

Absent à Conflans l’an passé pour cause de blessure, le Sartrouvillois Mickaël Lopes Da Veiga a retrouvé avec beaucoup d’enthousiasme le gala Muaythaïattitude samedi dernier. Et au terme d’un combat très serré, il a été déclaré vainqueur face à Williams Illemay.

Comment s’est déroulé le combat face à Williams Illemay ?

C’a été très serré jusqu’au bout. Je pense que ça s’est joué sur ma puissance et mon endurance. Au dernier round, j’étais mieux que lui. En face de moi, j’avais un vrai adversaire qui m’a donné du fil à retordre. Avant de monter sur le ring, j’ai vu qu’il était à 56 victoires en 60 combats. Désormais, je peux me vanter de l’avoir battu. C’était peut-être le combat le plus dur de ma vie. Avez-vous douté au cours du combat ?

Un petit peu. Même quand je mettais des frappes franches, il résistait, il ne tombait pas. Il était là pour faire le boulot. Durant deux ou trois rounds, ç’a été compliqué pour moi. Mais je pense qu’il était fatigué et qu’il a bien caché son jeu. J’avais annoncé que je voulais faire le show mais je n’ai pas pu le faire autant que je le voulais. Malgré tout, le combat a été très intense et le public a apprécié. Justement, le public vous a-t-il aidé à décrocher la victoire ?

On avait chacun notre public mais le mien était majoritaire. Forcément, cela m’a aidé. C’est vraiment sympa de boxer à Conflans. Plus les années passent et plus le gala gagne en notoriété. C’est la première fois que vous boxiez en full-contact depuis un an. La reprise n’a pas été trop difficile ?

C’est vrai que depuis mon retour de blessure, je n’avais fait que du K1. J’avais un peu peur d’avoir perdu les automatismes mais le full-contact c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. À la fin avec mon adversaire, on était tous les deux d’accord pour dire que c’était un beau combat. Quelles sont vos prochaines échéances ?

Mon prochain combat est en K1 dans la Somme. J’essaie de me faire remarquer dans la discipline. En full-contact, aucune date n’est prévue pour l’instant. Mais j’espère que l’on va m’appeler pour un titre de champion du monde. Décrocher une ceinture mondiale en WAKO (World association of kick-boxing organizations), c’est mon rêve.