Ahmed Lekehal : « Ce serait un miracle d’arriver à se maintenir »

Après huit semaines sans compétition officielle, les hostilités redémarrent ce week-end pour les handballeuses de Conflans. Les joueuses d’ahmed Lekehal devront se sublimer en 2017 pour se maintenir en N1.

Cette longue trêve hivernale a dû faire du bien à votre équipe ?

Cela dépend comment on voit les choses. Une coupure aussi longue est assez compliquée à gérer. Il faut arriver à se remettre dedans sur le plan physique. Nous ne savons pas trop ce que ça va donner pour la reprise, ça va être l’inconnu. En tout cas, les filles sont revenues à l’entraînement avec de meilleures dispositions et un état d’esprit positif.

Vous reprenez samedi soir par un déplacement sur le parquet de Rochechouartsaint-junien (4e au classement). La tâche s’annoncet-elle difficile ?

C’est une des plus grosses cylindrées de la poule dont l’objectif en début de saison était d’accéder à la D2. A priori, ce ne sera pas le cas, cette année. Nous allons essayer de faire bonne figure là-bas. Il serait bien d’aller chercher une première victoire là où les gens ne pensent pas que nous puissions le faire. Mais ce ne sera pas simple car je ne vais pas avoir toutes mes filles ce week-end. Ma meilleure buteuse, Magali Laybros (43 buts en 8 matches), ainsi qu’une gardienne seront absentes. Nous serons à onze joueuses.

Comment s’est organisé ce mois de janvier ?

Nous avons commencé par une remise en forme physique avant de monter un peu en intensité. Il y a eu aussi quelques matches amicaux dont un contre Dreux (N2) où j’ai pu voir des choses intéressantes. J’ai essayé de modifier un peu notre projet de jeu en faisant quelques repositionnements. Nous verrons ce que ça donnera. Il manque trois joueuses au groupe pour qu’il soit bien en termes de quantité et de qualité. Je suis obligé de faire jouer parfois certaines filles à un autre poste que le leur mais je n’ai pas trop le choix.

Le maintien, vous y croyez toujours ?

Ce serait un miracle si on y arrivait et c’est ce que je dis aux filles pour les motiver. Car tout est possible dans le sport. Nous avons encore treize matches à jouer. Ils vont tous être aussi importants les uns que les autres. Il serait bien de pouvoir rapidement amorcer une série pour raccrocher le groupe d’équipes juste devant nous. Nous allons nous accrocher jusqu’au bout. De toute façon, nous n’avons d’autre choix que de nous battre si nous voulons nous maintenir. Pour finir, que vous inspire le sixième sacre mondial de l’équipe de France masculine ce dimanche ?

C’est super ! Cela met vraiment en lumière le très bon travail de formation effectué à la fédération mais aussi dans les ligues, les pôles ou les clubs. Cela fait des années que les autres font des pieds et des mains pour essayer de se mettre au niveau de la France sans y parvenir ou alors de manière éphémère. La transition dans cette équipe de France est en train de se faire de belle manière.

L’équipe féminine de Conflans disputera son premier match en 2017 ce samedi contre le quatrième de la poule.