Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Le piège s’était refermé
Un père de famille de 24 ans domicilié à Livry-gargan a été condamné le 2 février à un an de prison avec placement en détention immédiate pour sa participation à un vol de téléphone portable commis en octobre 2015 à Carrières-sur-seine.
L’affaire avait débuté sur Le Bon Coin
Ce soir-là, aux alentours de 21 heures, Camille a rendezvous avec un homme pour finaliser la vente de deux iphone, en vente sur Le Bon Coin. Elle a été mandatée par son frère. En quelques minutes, le piège se referme sur la jeune fille, présente à l’audience. L’acheteur est dans une voiture avec un complice, au volant et identifié comme étant le prévenu. Il « gaze » Camille avec une bombe lacrymogène avant que le mis en cause ne démarre en trombe. Le duo n’ira pas très loin. « Ils ont raté le virage et percuté un mur », témoigne la victime. Les comparses abandonnent alors leur véhicule sur place et prennent la fuite. Dans la confusion, Camille était tout de même parvenue, dans un geste désespéré, à soustraire aux voleurs l’un de ses téléphones, venu mourir à ses pieds.
Les enquêteurs trouveront dans le véhicule accidenté des papiers d’identité, d’autres téléphones mobiles ainsi que des vêtements de marque (une veste Vuitton, un pantalon Armani). Il s’avère que cette voiture est déclarée volée. Elle est en fait la propriété de la concubine du prévenu. Le couple était séparé à l’époque des faits. Sa compagne a expliqué lors de son audition que le mis en cause lui avait « piqué ses clés ». Elle avait préféré déclarer un vol plutôt que de mettre en porte-à-faux son compagnon.
L’accusé a nié d’emblée à l’audience être le complice du vol. « Je n’ai rien fait ! J’accompagnais juste quelqu’un. » « Pourquoi alors avoir pris la fuite », a demandé le président. « J’ai eu peur quand l’autre a utilisé le gaz lacrymogène. » « Vous n’êtes pas coupable mais vous ne donnez pas non plus le nom de votre partenaire », a coupé le juge.
Porteur actuellement d’un bracelet électronique dans le cadre d’un aménagement de peine pour trafic de stupéfiants en 2015 (6 mois + 6 mois par révocation de sursis), le prévenu était pourtant venu se dénoncer au commissariat de Houilles, « trois jours seulement après les faits », a souligné son avocat. « Ce n’est pas l’attitude d’un coupable, a tenté ensuite de convaincre la défense. Il s’est d’ailleurs à nouveau présenté ce matin au commissariat de Houilles après que j’ai été informée de son défèrement et de sa comparution aujourd’hui. »
« Je note aussi que l’on n’a pas retrouvé le téléphone volé en sa possession, a poursuivi l’avocate. On sait enfin que ce n’est pas lui qui a fait usage de la bombe lacrymogène. Monsieur travaille comme chauffeur-livreur depuis mai dernier. Il a une vie stable et est devenu le père d’une petite fille en décembre. Vous ne devriez pas entrer en voie de condamnation dans cette affaire. » Son éloquence et ses arguments n’ont finalement pesé d’aucun poids.
LE VÉSINET ■LE PECQ
Scène étonnante au Pecq. Samedi 4 février, vers 18h00, un homme âgé de 45 ans commande une pizza avenue Charles-de-gaulle. Soudain, il sort un revolver de 9mm et met en joue la commerçante âgée de 49 ans. Le motif ? Il réclamait un supplément fromage sur sa pizza ! Le commerçant s’exécute. L’autre fait de même : il paye sa pizza et laisse même un pourboire de 5 euros. L’homme est très vite interpellé par les effectifs locaux. Après véirification, il s’agirait d’un déficient mental qui était en fugue après avoir quitté l’hôpital Charcot à Plaisir. L’arme a été appréhendée pour les besoins de l’enquête. Quatre cartouches sur cinq étaient percutées. L’enquête se poursuit pour savoir si l’arme est un pistolet d’alarme ou à blanc.
ST-GERMAIN-EN-LAYE
Un rassemblement composé d’une trentaine de personne s’est tenu dimanche à 16h15 avenue des Loges à Saint-germain-en-laye. Les participants se sont rassemblées aux abords de la piscine avant de se diriger en forêt pour débattre du sujet du Tram train.
TRIEL-SUR-SEINE
Dimanche soir un peu avant minuit, les policiers interviennent à Triel au lieu-dit route de Poissy. Ils font suite à un appel 17 pour un différend. Sur place, dans un camp de gens du voyage sédentarisés, les policiers sont pris à partie par plusieurs personnes ivres qui leur jettent des pierres. Les forces de l’ordre font usage de gaz lacrymogène pour s’extirper du lieu. Aucun blessé ni dégât ne sont à déplorer.
■LE MESNIL-LE-ROI
Deux hommes âgés de 50 ans et 27 ans ont été interpellés le 30 janvier alors qu’ils tentaient de cambrioler un logement. L’un d’entre eux avait été repéré escaladant un portail. La brigade anticriminalité s’est rapidement rendue sur les lieux, où un premier individu est aussitôt arrêté. Son complice, qui avait pris la fuite à bord d’un véhicule identifié par la témoin, a été interpellé à son tour peu après.
FOURQUEUX
Deux adolescents de 16 ans, respectivement domiciliés à Saintgermain-en-laye et Feucherolles, ont été interpellés avenue des Pendans-d’hennemont, le 30 janvier aux alentours de 14 h 30, après avoir voulu se soustraire à un contrôle et tenté de prendre la fuite. Les deux individus, en selle sur un scooter, avaient été aperçus circulant sans casque sur la voie publique par les forces de l’ordre. Les comparses ont reconnu immédiatement avoir dérobé le véhicule.
HOUILLES
Les forces de l’ordre sont intervenues à l’école élémentaire Détraves, le 30 janvier dernier aux environs de 16 heures, après avoir été averties qu’un agent d’entretien menaçait l’un de ses collègues avec un couteau. Les enfants de l’établissement n’ont pas été témoin du différend. La victime n’a pas souhaité déposer une plainte.