Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Une association veut redonner des ailes au quartier
Créée par trois membres en mars 2014, l’association Donnez-nous des ailes compte aujourd’hui une quarantaine d’adhérents. Portée par des valeurs de partage, solidarité et de mieux vivre ensemble, elle souhaite créer, dans les locaux du service de la vie de quartier, « un café associatif avec des activités culturelles autour du commerce et du tourisme équitables, du développement durable, etc. et être une force de proposition sur le réaménagement du quartier », indique Kamel Ouar, 35 ans, membre fondateur et trésorier. « La Ville nous a d’abord proposé 55 m2 mais nous avons refusé, car cela nous paraît trop restreint pour les activités que nous souhaitons mettre en place. Nous leur avons dit qu’on préférait attendre le moment de pouvoir occuper tout l’ensemble (une centaine de m2). »
L’association, présidée par Caroline Angelloz-nicoud, a déjà été partie prenante à une étude urbaine initiée par la précédente municipalité mais réalisée en octobre-novembre 2014. « Depuis février 2015, l’association participe aussi au conseil citoyen. Nous avons fait des propositions pour le contrat de ville autour de trois piliers : la cohésion sociale, le réaménagement urbain et l’emploi/création d’entreprises. On a vu que nos idées ont été prises en compte. »
Kamel Ouar explique que les avis divergent au sein de l’association concernant le bien-fondé de démolir la tour de la place Corneille. « Qu’est ce qui serait créé à la place ? » Tous les membres sont en revanche opposés à l’idée de couper le grand sapin. « Il gênerait l’implantation d’une caméra de vidéosurveillance sur la place… »
Lors de la réunion publique, Kamel a suggéré l’idée qu’un collectif de résidents puisse voir le jour pour surveiller la qualité des travaux de réhabilitation entrepris par les bailleurs sociaux. « On voudrait également mettre en place un système de boîte à idées car les habitants ont envie de s’investir dans la vie de leur quartier. »
Quant à la possibilité d’installer un marché sur la place : « On souhaite que ce soit avec des producteurs locaux en circuit court et avec la participation des gens du quartier, cela créerait de l’emploi local. »