L’apprentissage de la N2 plus difficile que prévu pour Sartrouville

Presque imbattables l’an passé en Nationale 3, les Sartrouvillois connaissent des difficultés cette saison à s’adapter au niveau supérieur. Conscient des limites de son groupe, l’entraîneur Mathias Patin n’est pas vraiment surpris.

Le retour sur terre est difficile pour les joueurs de L’AS Sartrouville. Auteurs l’an passé d’un parcours quasi parfait en Nationale 3 avec une seule défaite en dix-huit rencontres, ils sont cette année en souffrance dans le championnat de Nationale 2 avec seulement quatre victoires à une journée de la fin de la saison régulière.

« Je savais qu’il y avait une grande différence de niveau entre la N2 et la N3, confie l’entraîneur Mathias Patin. Et je pense qu’on est tombé dans une poule assez relevée. Il ne faut pas être surpris par nos résultats. On ne s’entraîne que deux fois dans la semaine contre trois ou quatre fois pour les autres équipes, c’est logique d’être irrégulier. Il nous a souvent manqué des petites choses. »

S’il ne veut pas tomber dans la polémique, Mathias Patin pense que le club doit assumer sa politique de fonctionnement. « On a des joueurs qui aiment passer du bon temps sur le terrain mais aussi en dehors. En N3 on pouvait s’en sortir, mais en N2 c’est plus compliqué. En début de saison, on espérait pouvoir accrocher les playoffs mais on a vite été rattrapé par la réalité. »

Pas de panique cependant, l’ancien international français est persuadé que ses joueurs ont la capacité d’aller chercher le maintien en Nationale 2 lors des playdowns où trois formations sur huit descendront. « Je ne suis pas inquiet car on a un groupe de qualité mais si on veut s’en sortir, ça passe par une envie collective. Forcément, il y aura de la pression. Le vrai championnat débute pour nous dimanche à Tours. »

Une fois le maintien acquis, il sera temps de se projeter sur la saison prochaine. Premier club

Un maintien en N2 à assurer

yvelinois en terme de licenciés, dans le top 10 français, L’AS Sartrouville compte bien poursuivre son développement dans les années à venir et voir plus haut. « Pour monter en Élite, il faudra plus de moyens, note Mathias Patin. Mais on se structure petit à petit avec des jeunes performants, une bonne base de bénévoles… » Reste à trouver le déclic pour repartir de l’avant.