Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Le quotient familial adapté aux familles divorcées

- S.R.

Afin d’être plus en adéquation avec le quotidien des couples divorcés, la ville a décidé de rendre modulable le quotient familial en cours d’année.

La nouvelle va réjouir les couples divorcés qui se retrouvent souvent dans des difficulté­s d’ordre financier. Les élus ont voté une délibérati­on permettant de recalculer le quotient familial municipal (Qfm) en cours d’année pour les familles divorcées. Elles devront faire leur demande en présentant des pièces justificat­ives (ordonnance de non conciliati­on, jugement de divorce). Le nouveau Qfm s’appliquera alors, une fois ces documents présentés, sur les factures à venir.

« Cela évite ainsi d’attendre l’avis d’imposition l’année suivante. Les familles ont besoin d’un tarif plus favorable quand leur situation s’est dégradée », a expliqué Didier Guinaudie, maire adjoint aux finances, qui a présenté la délibérati­on en conseil municipal.

Révisé chaque année, le quotient familial « permet aux familles de bénéficier des services publics pour la restaurati­on, l’étude, la garderie, l’accueil de loisirs, les colonies de vacances, la halte-garderie, les activités pour les jeunes… à des tarifs modulés ». Il est calculé à partir des ressources du foyer et du nombre de personnes qui le composent. Il se rapporte à des « tranches », les familles les moins aisées ne payant que 15 % du coût de la prestation.

Hausse de 2%

« Compte tenu de la hausse des prix, il est proposé d’augmenter le Qfm de 2 % », a précisé par ailleurs le collaborat­eur du député-maire Pierre Morange. Les abattement­s liés au nombre d’enfants sont maintenus (15 % pour trois enfants et 25 % pour quatre et plus).

Afin de pouvoir bénéficier du quotient familial, les Camboricie­ns doivent présenter leur avis d’imposition sur le revenu de l’année N ou N-1, leur avis d’imposition de la taxe d’habitation (les familles arrivées en cours d’année se voient appliquer le tarif maximum), de la taxe foncière pour les propriétai­res (les factures d’eau ou d’électricit­é pour les locataires) ainsi que leur relevé des prestation­s de la Caisse d’allocation­s familiales (Caf). Ces prestation­s sont ajoutées aux revenus du loyer pour le calcul du versement des aides.

La délibérati­on a été adoptée sans susciter de débats. Les quatre élus d’opposition (Martine Escabasse, Laurence Rousselle, Frédéric Linée et Florence Bazille) se sont abstenus.

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