Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

La reconstruc­tion de l’école Jean-moulin reportée

- S.R.

Les projets de trois cabinets d’architecte­s n’ont pas convaincu la municipali­té qui a décidé de reporter la reconstruc­tion de l’école Jean-moulin au prochain mandat.

Laurence Bernard a donné l’informatio­n au cours du débat d’orientatio­n budgétaire. Et elle est de taille… Les travaux de reconstruc­tion de l’école Jean Moulin, située à proximité du complexe des Pyramides dans le quartier Ermitage-charlesde-gaulle, sont reportés. Les différents projets architectu­raux proposés à l’édile et à son équipe n’ont pas convaincu.

Marché infructueu­x

Le maire a alors décidé de reporter cette rénovation au coût important afin de privilégie­r le « coeur de ville ». « Ce projet d’école est énorme puisqu’il est estimé entre douze et quatorze millions d’euros. Mais nous voulons aussi investir dans le « coeur de ville « sachant que nous sommes les seuls à pouvoir acquérir l’ensemble des parcelles nécessaire­s. »

Laurence Bernard a évoqué le concours d’architecte­s. « Nous avons été extrêmemen­t déçus. Les trois projets des candidats ne collaient pas avec ce que nous voulions. »

Selon l’édile, « il n’y avait pas un projet pour racheter l’autre ». « Nous n’allions pas dépenser autant d’argent pour des projets ouverts sur l’avenue Charles-de-gaulle. Nos petits auraient été en prise direct avec la circulatio­n, la pollution… » Le marché a été alors déclaré infructueu­x. « Nous ne pouvions pas nous lancer dans un projet aussi important dans ces conditions. Les trois architecte­s sont repartis bredouille­s et nous avons alors décidé d’avancer sur le « coeur de ville qui est notre priorité. »

Laurence Bernard a évoqué la situation avec les responsabl­es de l’école, les enseignant­s et les parents d’élèves. « Cette école est entretenue et elle est régulièrem­ent inspectée sur le plan de la sécurité. » La reconstruc­tion est donc reportée au début du prochain mandat.

Attente forte

« Nous ne pouvons avancer sur la refonte du coeur de ville, faire les études nécessaire­s, acquérir les terrains et mener parallèlem­ent la reconstruc­tion de cette école. Nous n’en avons pas les moyens… », a insisté l’élue. Cette dernière a parlé de « choix difficiles ». « Quand je suis allée expliquer la situation aux parents d’élèves et aux enseignant­s ils m’ont tous dit que le « coeur de ville » est prioritair­e car il concerne 17 000 habitants et qu’il est une attente forte de toute la population. Nous ne voulons pas emprunter trop pour le « coeur de ville » afin de pouvoir le faire ensuite pour l’école. »

L’élu d’opposition Michel Stoffel avait interrogé Laurence Bernard sur ce dossier au cours des débats sur le budget. « Que va-t-on faire de cette école dont un étage est fermé ? C’est un bâtiment qui a été construit dans les années soixante et qui devait durer vingt ans ! », s’était insurgé le socialiste avant que Laurence Bernard lui indique sa décision de reporter ce projet.

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