Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Le chantier du dojo dévoilé aux riverains
Dès fin février, la construction du nouveau dojo va démarrer, pour s’achever au 1er trimestre 2018. Les riverains qui s’inquiètent de ce voisinage et des nuisances liées aux travaux ont été invités à une présentation du projet et de l’organisation du chantier.
« La première préoccupation des voisins et de l’ensemble des résidents des Berges est d’être assurés que l’entrée au dojo ne se fasse pas à l’entrée des Berges, mais par le parc des sports, déclare d’entrée Roy Mitchell, président de l’association de défense et de sauvegarde des Berges de Montesson. La présence du panneau indiquant les travaux sur le parking à l’entrée des Berges laisse penser le contraire ». L’architecte Régis Barrot qui présente le projet rassure les riverains en présentant le plan montrant l’entrée à partir du parking du parc des sports et un nouveau cheminement entre le terrain de rugby et les courts de tennis couverts. « Pour le panneau, c’est une obligation de l’afficher à proximité du chantier à la vue du public », ajoute le maire Jean-françois Bel.
Entrée par le parc des sports
« Une fois le dojo construit, les maisons d’habitation proches ne risquent-elles pas de subir les nuisances sonores des activités sportives ? », s’inquiète Michel. « Vous n’entendrez rien », assure l’architecte, indiquant quelques détails techniques sur l’isolation acoustique prévue. « Des structures en lamellé-collé sont prévues pour une meilleure acoustique et éviter l’effet cathédrale, et les ouvertures sont en polycarbonate à 6 parois ».
Une autre inquiétude concernant l’accès au chantier : « les maisons de l’entrée des Berges ont subi longtemps les nuisances des bus, et récemment le stationnement anarchique lors de manifestations, et l’accès au chantier devant leur porte n’est pas admissible », s’insurge Roy Mitchell. Jean-françois Bel répond « qu’il n’était pas question de construire une route à partir du parking du parc des sports » et l’architecte rassure en développant le procédé constructif : « les prémurs seront fabriqués en usine, et livrés à raison d’un camion chaque matin. Les toupies pourront créer quelques nuisances sonores pendant le gros-oeuvre pour les raccords de béton, cela ne durera pas plus de deux mois, avec des horaires 8 h/17 h ».
Des nuisances limitées pendant quelques semaines
La présence des vestiaires et sanitaires du personnel à proximité des maisons ne devrait pas engendrer de nuisance particulière. Il n’y aura en moyenne que quatre ou cinq personnes sur le chantier, et il leur sera expressément demandé de se garer sur le parking du parc des sports.