Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Qui était Octave Mirbeau mort il y a tout juste cent ans ?

- Recueilli par T.R.

Vincent-richard Bloch, maire adjoint à la culture de Poissy, évoque la mémoire d’octave Mirbeau décédé le 16 février 1917 à 69 ans, et dont le centenaire sera célébré cette année à Poissy, comme dans nombre de communes en France et dans le monde.

Poissy

- Exposition en octobre au château de Villiers : « « L’exposition redonnera consistanc­e à cet écrivain méconnu et abordera à la fois son travail de romancier, de journalist­e, de protecteur des artistes, de pamphlétai­re et d’horticulte­ur, annonce M. Bloch. Nous sommes en contact avec la société Octave Mirbeau et son président Pierre Michel pour obtenir le prêt de manuscrits. Nous espérons pouvoir exposer des lettres, les tableaux de Pissaro évoquant les jardins d’octavemirb­eau ou encore une copie du bronze réalisé par Rodin pour remercier Octave Mirbeau et qui se Il était un horticulte­ur d’une grande finesse. Des artistes importants venaient chez lui et étaient émerveillé­s, à l’image de Pissaro qui a réalisé quatre tableaux de son jardin des Damps. Il était également botaniste, faisait venir des graines de différents pays, tentait des croisement­s par pollinisat­ion. Avec son amour des jardins, on comprend qu’il aimait les tableaux impression­nistes. »

Défenseur des artistes. « Octave Mirbeau l’oeuvre d’octave Mirbeau, par les Comédiens de la Tour au théâtre Octave-mirbeau, à Triel. Quatre courtes pièces dans lesquelles Mirbeau démystifie et tourne en dérision avec son humour féroce, tout ce que le peuple respecte aveuglémen­t : l’amour, une duperie (Les Amants), la richesse mal acquise et la réussite sociale, (Scrupule - Vieux Ménage), la presse anesthésia­nte et le personnel politique indifféren­t aux misères sociales et soucieux de ses propres intérêts (L’épidémie). Prix : 5 à 9 €. Représenta­tions : 17, 18, 20, 23, 24, 25 février à 21 heures ; 19 et 26 février à 16 heures Rés. 01 39 27 94 59 ou comediensd­elatour@gmail.com. Le Calvaire est intéressan­t, il y relate les relations féminines. Il avait une maîtresse, Judith Vinmer, qui était très dépensière et lui menait une vie impossible. S’en est suivie une dépression de plusieurs mois. La plupart de ses romans relèvent d’une autobiogra­phie partielle. Chaque livre à une significat­ion personnell­e pour lui. Tolstoï a dit de lui qu’il était le meilleur romancier de l’époque. Zola l’a également encensé. »

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