Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Les réponses d’enedis aux craintes
Risques d’incendie. « Lors de la phase d’expérimentation qui s’est déroulée à Lyon et à Tours en 2010-2011, huit incendies ont été répertoriés pour 300 000 poses de compteurs. Enedis ne nie pas mais les attribue à des câbles mal serrés lors de la pose. Depuis le problème a été résolu par l’utilisation de clés dynamométriques au moment de la pose. »
Risques liés aux ondes. « L’agence nationale des fréquences, organisme qui veille en France au respect des valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques fixées par la loi, a effectué des mesures. Elles ont montré que les champs électriques créés par ces nouveaux compteurs sont au même niveau que ceux des compteurs classiques (1V à 1,1V/m), et bien inférieurs à ceux des plaques à induction et des lampes fluocompactes. Ils sont 87 fois inférieurs à la limite officielle. »
« Les champs magnétiques sont faibles, voire indétectables à 30 cm du compteur, trois fois inférieurs à ceux émis par un écran de télévision et 700 fois inférieurs à la limite légale. Par surcroît de précaution, les compteurs sont installés à plus de deux mètres des lieux de vie. »
Risques de violation de l’intimité de la vie privée. « La Commission nationale de l’informatique et des libertés a posé des règles : aucun transfert de données ne peut être fait sans le consentement exprès du client. »
Surcoût d’abonnement. « Enedis prend intégralement en charge l’installation des compteurs. Le coût a été chiffré à près de 5 milliards d’euros. La dépense sera amortie par ses propres économies : relevés, meilleure gestion du réseau, diminution des pertes en ligne. »
Risques d’être poursuivi en cas de refus. « Le taux de refus de consommateurs et de communes en février 2016 était de 1,6 %. La loi de Transition énergétique d’août 2015 impose de moderniser notre système de comptage. Les particuliers et les municipalités qui ont refusé l’installation peuvent donc être poursuivis. »