Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
L’orchestre d’harmonie nous transporte vers les étoiles
Créé à l’initiative d’un Pisciacais, Guy Meissonier, en 1980, l’orchestre départemental d’harmonie des Yvelines (ODHY) regroupe 55 musiciens et toutes sortes d’instruments : clarinettes, flûtes, trompettes, basses, percussions… Suite aux travaux du conservatoire de Versailles, L’ODHY a investi depuis septembre dernier l’espace Louis-armand, de Carrières-souspoissy. Toutes les deux semaines, le dimanche matin, les musiciens se réunissent pour trois heures de répétition. Rencontre avec Frédéric Cadic, saxophoniste et président de L’ODHY depuis 2002.
L’orchestre existe depuis 1980, comment expliquer une telle pérennité ?
Depuis ses débuts, l’orchestre exige un niveau assez élevé de ses élèves. Nous acceptons tous les profils et tous les âges. Pour vous citer un exemple, nous comptons dans l’orchestre des autodidactes. Mais nous souhaitons avant tout nous entourer de personnes qui ont un amour de la musique et qui vont s’investir tout au long de l’année, voire plus au fil du temps. Comme notre nom l’indique, nous représentons les Yvelines, nous jouons donc à travers tout le département et nous souhaitons donner une bonne image et surtout l’image d’un orchestre de qualité.
Suite aux travaux du conservatoire de Versailles, vous avez dû déménager. Aujourd’hui, vous répétez au centre culturel de Carrières-sous-poissy, comment cela se passe-t-il ?
Il est vrai que nous avions quelques craintes sur la qualité du son dégagé. Mais, finalement, nous sommes agréablement surpris. Le son est très bon, et l’harmonie des instruments entre eux se fait très bien ressentir et entendre. Le seul problème auquel nous sommes confrontés est que la salle ne permet pas d’accueillir les percussions. Mais nous nous adaptons, et les répétitions se passent toujours très bien. Notre qualité musicale reste inchangée. Un grand merci à Christophe Delrieu, maire de Carrières-sous-poissy, de nous accueillir gracieusement.
Un haut niveau musical, c’est aussi l’objectif de votre chef d’orchestre ?
Oui, nous avons une très grande chance de voir notre orchestre dirigé par Jean-luc Fillon. Et ce depuis 1989. Il est compositeur, arrangeur, chef d’orchestre, joueur de hautbois, de contrebasse et de cor anglais. Il a fait ses débuts à l’orchestre symphonique d’europe, et il part régulièrement en tournée avec les plus grands musiciens. Depuis 2016, il dirige aussi l’orchestre d’harmonie de la police nationale. C’est une perle pour nous.
C’est lui qui choisit le thème musical pour l’année ?
Oui, avant chaque début de saison, il réfléchit au(x) thème(s) qu’il souhaiterait travailler avec les musiciens. Nous en parlons, puis nous nous débrouillons pour nous doter des partitions des morceaux sélectionnés. Jean-luc Fillon aime beaucoup les chants autour de la galaxie. Pour cette nouvelle saison, vous vous approchez donc, à nouveau, des étoiles en musique ?
Effectivement, Jean-luc Fillon a choisi un répertoire où l’on s’évade dans une galaxie « ailleurs, bien loin d’ici ». Au programme, entre autres, Les planètes : Mars, celui qui apporte la guerre et Jupiter, celui qui apporte la gaieté, de Gustave Holst ; Galop from the limpid Stream, de Dmitri Shostakovitch ; L’oiseau de feu, danse infernale et final, d’igor Stravinsky, ou encore L’empire contreattaque de John Williams.