Le transfert du PLU à l’interco bloqué

Les élus ont validé le rapport de la Commission locale d’évaluation des charges transférées (Clect) de la Casgbs. Le maire en a profité pour éclairer les élus sur la dette du Sidru.

Avec la création de la Casgbs des compétences ont été transférées par les villes à l’intercommunalité. Il s’agit de la collecte et du traitement des déchets ménagers, de l’aménagement, de la gestion et l’entretien des aires d’accueil, de la promotion du tourisme et de l’action liée au développement économique. La Clect a évalué les charges de ces transferts de compétences et déterminé les montants des attributions de compensation versées aux villes. Le Vésinet touche pour sa part une somme de près d’1,5m€.

Jean-françois Carour, maireadjoint aux finances, a précisé qu’en 2017 « le travail sur les compétences transférées va se poursuivre ». Le maire, Bernard Grouchko, a témoigné de la difficulté de bâtir la nouvelle communauté d’agglo. « Cette structure est née de la fusion d’entités totalement différentes. Nous nous sommes retrouvés dans un système déséquilibré quant à la redistribution des attributions compensatoires. Nous avons voté le pacte financier et fiscal afin de recevoir une somme que nous trouvions injuste en considérant que nous devions assurer ce versement pour la ville. Nous souhaitons que, l’année prochaine, les choses soient lissées, que nous allions vers un rattrapage de ces écarts. »

Une convention

Le vote de ce Pacte financier par le conseil communautaire a été l’occasion d’aborder le sujet délicat de la dette du Sidru (Syndicat intercommunal pour la destruction des résidus urbains). « Cinq villes de notre communauté d’agglo font partie de ce syndicat : Aigremont, Chambourcy, Fourqueux, Le Mesnil-le-roi et Saint-germain-en-laye. Une usine d’incinération a été construite avec en grande partie de l’argent emprunté aux banques. Pour une raison obscure, les dirigeants du Sidru se sont mis à vouloir spéculer sur leur dette », a renseigné le maire.

Bernard Grouchko n’a pas mâché ses mots. « Ils ont perdu de l’argent mais ils ont continué à en perdre en doublant la mise à chaque fois. Ils ont changé de devises et les taux d’intérêt se sont envolés. Ils ont essayé de sortir de cette situation en faisant un procès aux banques mais le Sidru a été condamné à payer 20M€. Une deuxième tranche doit