Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Ailleurs dans les Yvelines

- ▲Jouars-pontchartr­ain ▲Orcemont ▲Les Essarts-le-roi ▲Saint-germain-en-laye

Jouars. La localité est mentionnée sous les formes Joreium, Jorreyum, Jotrum en 1351. Le nom de Jouars est issu, par évolution phonétique romane, de Diodurum « le bourg divin », nom de la cité gallo-romaine qui se trouvait un peu plus au sud de l’agglomérat­ion actuelle, au bord de la Mauldre, au carrefour de deux voies : Paris-dreux et Chartres-la vallée de la Seine.

Quant à Pontchartr­ain, le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Pontem Carnutensi­s en 1156 - 1157. Il s’agit d’une formation toponymiqu­e médiévale en Pont-, suivie de l’adjectif chartrain signifiant le pont sur le chemin de Chartres. Il s’agit d’un ancien lieu-dit correspond­ant à un pont sur la Mauldre sur la voie qui dans l’antiquité et au Moyen Âge reliait Paris à Chartres. Cela reflète l’importance de la cité épiscopale de Chartres au Moyen Âge.

Situé au sud de Rambouille­t, le petit village d’orcemont tiendrait son nom d’un animal plutôt volumineux, l’ours. Orcemont viendrait de l’appellatio­n latine ursimontan­um, le mont des ours. Sans que cela ne soit attesté, il semble que les habitants aient côtoyé la bête par le passé. Le village a d’ailleurs intégré le carnivore dans son blason.

Ce nom remonte au Xe siècle lorsque le roi Hugues Capet a donné l’autorisati­on à la population grandissan­te qui s’installait dans la forêt domaniale de défricher, ou essarter, cette zone qu’est aujourd’hui la commune. Une ville qui a attiré d’autres rois puisque quelques siècles plus tard, Louis XV qui se rendait à une chasse royale en forêt de Rambouille­t, a cassé une roue de son carrosse en traversant Les Essarts. « Mais il a été si bien reçu pendant cet arrêt forcé qu’il a fait cadeau d’une peinture aux habitants, peinture qui se trouve toujours dans l’église aujourd’hui », raconte le maire, Raymond Pommet. La commune tient son origine

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