Le livreur du web condamné par ailleurs

Son visage avait fait le tour de la Toile et déchaîné les passions. Ce n’est pourtant pas pour les faits d’outrage et rébellion commis lors de son interpellation mouvementée et filmée dans le centre-ville de Saint-germainen-laye, rue de Paris le 24 janvier, que comparaissait Dorian, le 13 février.

Avant de revenir dans le box le 17 mars prochain pour « cette affaire », le livreur de 20 ans était jugé cette fois pour port d’arme prohibé et, également, des faits survenus le 4 février au petit matin. Ce jour-là, les policiers municipaux repèrent un véhicule stationné en pleine voie dans le quartier du Bel-air. Les quatre personnes à bord refusent d’obéir. Les fonctionnaires, bientôt pris à partie par un groupe de neuf autres indivi- dus, sont contraints de se replier. Mais ils ont eu le temps d’identifier deux suspects. L’un d’eux serait Dorian. Déjà condamné à dix reprises pour vol, violence, outrage, menaces ou transport de stupéfiants, le livreur a finalement été relaxé dans ce dossier. Sa famille a attesté, comme le mis en cause le soutenait, que le prévenu avait passé la nuit chez lui.

Le jeune homme, sous le coup de deux autres procédures pour un vol dans un magasin de sport et une agression à un distributeur de billets, a en revanche été condamné à 4 mois de prison (+ 4 mois après la révocation d’un sursis) pour avoir été surpris début janvier par les caméras de vidéosurveillance avec un grand pistolet à billes. Il a dit avoir trouvé l’arme puis s’en être débarrassée à la vue des policiers.

Ce n’est pas pour son interpellation filmée du 24 janvier que le livreur de 20 ans comparaissait il y a dix jours.