Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Gérard Carette, l’homme qui murmure à l’oreille des chevaux
Gérard Carette est l’un des artistes-peintres mansonniens à l’honneur lors de la 4e édition de la Biennale, qui débute ce 25 février.
Dans le cadre de la 4e édition de la biennale des Mansonniens, dédiée cette année à l’univers du cheval et baptisée Equi’libres, les huiles sur toile de Gérard Carette seront exposées dans l’ancienne église, au centre Ianchelevici, entre le 25 février et le 5 mars.
Amoureux de l’identité hippique de Maisons-laffitte, l’artiste retranscrit cette passion dans ses peintures. Son histoire avec les chevaux démarre dès l’enfance. « J’habitais Place Sully à Maisons-laffitte, se souvient l’ancien élève de l’école de dessin du Palais Royal et des cours Sornas. Les chevaux mangeaient près de ma maison. J’avais 8 ans et j’accompagnais les jockeys qui rentraient à l’écurie. J’aime chez cet animal sa beauté et son élégance ainsi que son caractère. Avant de partir travailler, le matin dès l’aube, je montais d’ailleurs à cheval. »
Cette passion pour le cheval le conduira même à devenir jockey amateur en 1968. Il participera ainsi à une trentaine de courses, dont quatre sur le champ de courses mansonnien.
Jockey amateur dans les années 1960
Ancien employé du service publicité des films Gaumont puis commercial dans la publicité au sein de plusieurs sociétés, Gérard Carette est un peintre amateur prolixe. « J’ai beaucoup peint dans le parc de Maisons-laffitte et en Normandie. J’ai commencé par des aquarelles mais je me suis ensuite tourné vers l’huile. Je trouve que c’est un mode expression plus fort, plus lumineux. Je ne peins maintenant que de cette façon. »
Un cheminement qui l’aura mené à exposer successivement à la renommée sellerie Petitpas à Maisons-laffitte, au champ de courses à Clairefontaine, à la galerie De la Tour à Trouville, où il était « un petit bonhomme parmi les grands », à La Motte à Honfleur, à Deauville, à la galerie Art Déco de Versailles et même à Paris.