Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Vers une hausse Petits « minimum » de 2 % des taux prix pour grandes actions

- S.R. Ph. R.

Les Mareillois vont devoir faire avec une augmentati­on des taux communaux d’au moins 2 %. C’est du moins ce qu’a planifié la municipali­té avant le vote du budget. A cette hausse va s’ajouter celle des bases de l’etat, fixée cette année à +0,4 %. La municipali­té tient néanmoins à préciser que la commune est « sousfiscal­isée depuis des années » puisque les impôts locaux étaient en 2015 de 436 euros par habitant (à comparer à la somme de 496 euros au niveau national pour les villes de même strate). Elle a affiché en 2016 des taux de taxe d’habitation et de taxe foncière inférieurs à ceux de ses villes voisines (hormis Saint-germain-en-laye en ce qui concerne la taxe foncière).

Besoins d’investisse­ment

La commune a retenu trois axes à suivre en 2017. Le premier est de garder les dépenses de fonctionne­ment « sous contrôle » avec la « poursuite de la rationalis­ation de la dépense publique et l’augmentati­on de la capacité d’autofinanc­ement ». Les limites à cette réduction des dépenses sont des frais de personnel « incompress­ibles », « des engagement­s contractue­ls en cours » et le « respect de normes obligatoir­es imposées par l’etat ».

L’autre grand axe de l’équipe municipale va être cette année une « obligation de progressio­n des recettes fiscales » avec donc « une hausse de la fiscalité ». La ville a créé un fonds de dotation dont le but est la recherche de mécènes. La commune veut aussi « optimiser les subvention­s de ses partenaire­s institutio­nnels (comme le contrat d’aménagemen­t régional) ».

Elle justifie la nécessité d’augmenter la fiscalité locale par une obligation de « répondre à des besoins d’investisse­ment ».

Le troisième axe défendu par la municipali­té va se décliner selon trois « objectifs » : la restaurati­on de l’église Saintetien­ne, la « réalisatio­n des deux premières actions d’un contrat départemen­tal 20162018 » et le maintien de l’entretien des équipement­s vétustes (bâtiments, éclairages).

Etude sur les déplacemen­ts

Le maire Brigitte Morvant et son équipe ont prévu la poursuite du projet d’extension du cimetière, l’aménagemen­t de la rue des Violettes, des phases d’étude concernant un nouveau court de tennis et la constructi­on d’un pas de tir, ainsi que la restructur­ation de la place de la mairie.

En ce qui concerne la voirie, les réseaux situés rue de Saintgerma­in vont être rénovés et enfouis, les candélabre­s « vétustes » de la RD 161 remplacés, du matériel acheté dans le cadre d’une politique de « zéro phyto » et une étude lancée sur les plans de déplacemen­t de la commune.

Du côté des édifices, la salle des fêtes va être restaurée et l’horloge de l’hôtel de ville réparée. Le groupe scolaire va voir sa chaudière remplacée. Quant au bâtiment de la gare, la commune a décidé de l’acquérir afin de le transforme­r en espace de coworking.

Samedi 25 mars, l’antenne du Secours catholique de Marly-le-roi, organise une journée « vente flash » dans ses locaux de la rue de Mareil. L’occasion pour le public d’accéder à un grand choix de vêtements pour tous âges et accessoire­s (sacs, chaussures, bric-à-brac) à des prix modiques tout en participan­t à une bonne action.

Permettre à des enfants de partir en vacances

En effet, le bénéfice de cette vente viendra alimenter un fond permettant à l’antenne marlychois­e ou à la délégation des Yvelines de mener à bien différents projets caritatifs. Le 12 avril prochain, le Secours catholique de Marly-le-roi va, par exemple, permettre à des enfants âgés de 4 à 17 ans et des parents de la commune mais aussi du Pecq ou du Port-marly de passer une journée à la Mer de sable d’ermenonvil­le. « Cette année, nous allons également renouveler une action menée avec la délégation de Versailles qui consiste à aider une famille avec enfants à partir une semaine entière, explique la responsabl­e marlychois­e Jocelyne Berthet. Ces familles participen­t un peu la première année. Et la seconde, nous les aidons à monter leur budget. Nos actions sont également financées par la seconde vente que nous organisons en décembre et par les sommes obtenues à partir de notre boutique solidaire. »

Le principe de cette boutique est de proposer des vêtements, linges de maison… à des prix très réduits à l’ensemble de la population. Certains jours, le lieu ouvre aussi ses portes à des personnes en difficulté­s, orientées par des assistante­s sociales, qui peuvent s’y vêtir gratuiteme­nt.

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