Une nouvelle organisation pour assurer la continuité du service

D’abord la partie visible pour les usagers : « Du personnel est déployé pour accueillir le public à la bibliothèque Malraux et à l’espace jeunesse La Source », explique Cécile Boulet, directrice adjointe de la médiathèque. Cela représente six personnes en permanence. Et nous n’excluons pas d’ouvrir un troisième point d’accueil si la situation perdure. »

Les horaires d’ouverture de la bibliothèque de quartier Andrémalraux ont été étendus et La Source sert de point de dépôt pour le retour des ouvrages.

« En tout, notre réseau totalise 120 000 documents, dont 85 000 à Christine-depizan et 20 000 à Malraux, poursuit Cécile Boulet. Le reste est stocké dans nos réserves. » Les documents de Christine-depizan sont désormais inaccessibles. « Nous avons comptabilisé 10 000 documents actuellement en circulation. Cela veut dire qu’aujourd’hui, nous sommes en mesure de proposer 25 % du fonds au public. Les nouvelles acquisitions sont également mises à disposition des usagers. »

Après les vacances de printemps, un fonctionnement « hors les murs » va être lancé « à l’image de ce qui a été mis en place avec le musée du Jouet le temps de sa fermeture pour travaux (deux ans) », commente Rémi Le Roux, coordinateur des services culturels de Poissy. Le principe : plutôt que de proposer les animations au sein de la médiathèque, le personnel se déplacera dans différentes structures de la ville, notamment les écoles, maisons de quartier, Maison bleue, Résidence pour personnes âgées, etc. « Cela va nous permettre d’aller à la rencontre d’un public nouveau », confie Cécile Boulet.

Parmi les animations citons : le mercredi et le samedi des tout-petits (comptines, jeux, lectures), l’heure du conte, expositions, atelier création pour les 8-12 ans, VO Junior (histoires contées dans une langue étrangère pour les enfants), ateliers programmation pour les jeunes, Saturday Game fever (pour découvrir des jeux vidéo méconnus), café littéraire pour les adultes, initiations à l’informatique et à Internet pour les adultes, atelier de conversation pour apprendre le français, etc.

Quant à la partie invisible du public : treize agents ont installé leurs bureaux et aménagé un espace de stockage au Forum Armand-peugeot.

L’amplitude horaire de la bibliothèque Malraux a été élargie.