Florian Viel revient aux sources

Diplômé des beaux-arts en 2014, Florian Viel a décroché l’année dernière le 1er prix lors de la 11e édition de la Biennale de la jeune création. Comme de coutume, en tant que lauréat, il a été invité cette année à avoir sa propre exposition à La Graineterie. No Lifeguard on Duty (plage non surveillée), c’est son nom, est visible jusqu’au 20 mai prochain. Que raconte cette exposition baptisée « No Lifeguard on Duty » ?

Mon travail tourne souvent autour du monde tropical et comment nous, en tant qu’occidentaux, le regardons à travers des stéréotypes. J’essaie de mettre en avant des choses que j’ai vues durant mes différents voyages. Cette expo est consacrée à la Guyane où je me suis rendu l’année dernière quelques semaines. J’imagine que c’est un honneur et une grande satisfaction d’être là ?

Oui, bien sûr. C’est ma première exposition. C’est super, je ne m’y attendais pas. Je compte profiter au maximum de l’espace qu’on m’attribue pour montrer ce que je fais.

« Une expérience très importante dans une carrière »

Qu’en attendez-vous ?

J’espère que ça va m’apporter une certaine visibilité. Avoir son exposition personnelle est une première expérience très importante dans une carrière. Ça présage beaucoup de bonnes choses pour la suite. Là, c’est un environnement particulier car l’exposition est conçue dans le cadre d’une résidence (*). J’ai ainsi pu travailler avec le régisseur du centre d’art et les ateliers de la ville de Houilles, un cadre privilégié pour une première. Avez-vous d’autres projets en tête ou des prochaines expositions programmées ?

J’ai eu beaucoup de travail à faire pour cette exposition. Ça fait un an que je la prépare. Il faut que je sorte cette exposition de ma tête pour me concentrer sur autre chose. Néanmoins, en parallèle, je finis une résidence en Bourgogne. Quelques pièces seront au Consortium de Dijon, l’an prochain, en juin.

(*) Lieu dans lequel un artiste est invité à séjourner par une institution culturelle afin de réaliser une oeuvre.

Florian Viel pose un regard très personnel sur la Guyane, jusqu’au 20 mai à La Graineterie (photos F.M. et Idcommune).