Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

La municipali­té va conserver les mêmes taux communaux

- S.R.

Soucieuse de préserver les portefeuil­les des Croissillo­ns, la Ville a pris la décision de ne pas toucher cette année aux taux des impôts locaux.

À l’instar de plusieurs communes de la boucle, la municipali­té a décidé de ne pas augmenter les impôts en 2017.

« Concernant les recettes de fonctionne­ment, comme le maire l’a confirmé lors de ses voeux, nous n’allons pas augmenter les taux d’imposition communaux. »

Denis Bernaert, maire adjoint aux finances, a fait cette annonce au cours du débat d’orientatio­n budgétaire avant d’évoquer les bases de l’état.

« La hausse des bases fixées par l’état est assez faible et elle ne devrait rapporter que 25 000 euros. »

Quant à la dotation globale de financemen­t (dgf), « elle va continuer à diminuer ». « Nous allons perdre 270 000 euros. »

Le Croissillo­n a précisé que le coût des travaux de restaurati­on de la chapelle Saint-léonard va être intégré au budget. « Il s’agit des mêmes que ceux de l’an dernier car ils n’ont pas été engagés. » D’autres travaux vont concerner le « renforceme­nt des berges suite à la crue de juin 2016 ».

L’hôtel de ville rénové

« Nous avons aussi un budget de sécurisati­on des écoles lié à l’état d’urgence et aux recommanda­tions de la préfecture. »

Par ailleurs, l’hôtel de ville va être rénové. « Nous n’allons pas toucher à la belle porte de la mairie, qui est une oeuvre d’art, mais essayer d’améliorer les conditions des agents, notamment par rapport au froid, au vent et à la pluie. Nous allons probableme­nt refaire les peintures, aménager une entrée sur le côté du bâtiment mais les détails du projet restent encore à affiner. »

Denis Bernaert a évoqué le Fonds national de péréquatio­n des ressources intercommu­nales et communales (Fpic). « Non seulement il augmente mais nous n’allons plus bénéficier d’une partie de la prise en charge par l’interco. Nous avons aussi à assumer le coût des rythmes scolaires et de la loi SRU. »

La Ville poursuit l’objectif de « rester la plus stable possible » côté dépenses de fonctionne­ment « sans changer les services fournis à la population ». En ce qui concerne le personnel, la municipali­té doit faire avec « un certain nombre de contrainte­s » comme « l’augmentati­on du point d’indice ».

Des économies de voirie

« François Hollande a proposé l’année dernière une hausse en deux phases, +0,6 % en juillet et +0,6 % en février. Nos effectifs sont globalemen­t les mêmes que l’an dernier mais avec cette augmentati­on du point d’indice et des grades, cela va nous coûter près de 150 000 euros sans augmenter le nombre d’agents ! », a déploré Denis Bernaert.

L’élu a évoqué un autofinanc­ement prévisionn­el autour d’un million d’euros permettant d’assurer les investisse­ments de la ville. Le collaborat­eur a fait une autre annonce, concernant cette fois-ci la voirie. « Pour la première fois nous n’allons pas refaire de rue. Cela coûte en moyenne entre 800 000 euros et un million d’euros. »

Au sujet des droits de mutation, liés aux ventes immobilièr­es, la ville a tablé sur 800 000 euros. « Le marché immobilier a été très dynamique à Croissy en 2016. Nous restons prudents car nous ne savons pas si les taux d’intérêt vont augmenter… » Par ailleurs les élus, qui ont voté la rétrocessi­on du pôle Chanorier à la Ville, comptent développer le site afin de faire entrer des recettes dans les caisses communales.

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