Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Marie-noëlle Bas, au nom du PS
Tous deux ont soutenu Benoît Hamon lors de la présidentielle. Marie-noëlle Bas et Jean-marc Bruneau seront les candidats du Parti socialiste pour la 12e circonscription. À 63 ans, mère de deux enfants, la première est consultante en développement de projets culturels. Militante socialiste depuis quinze ans dans le courant de Benoît Hamon, militant féministe depuis vingt ans, elle a été conseillère municipale à Poissy, candidate aux élections cantonales en 2008, aux départementales et aux régionales en 2015. « Femme de gauche, citoyenne, démocrate, progressiste, je défends un choix de société solidaire. Je crois au caractère collectif des engagements pour les valeurs de laïcité, fraternité, liberté, égalité, solidarité. » Elle se dit engagée contre les injustices « quelles qu’elles soient : inégalités entre les femmes et les hommes, injustices sociales, fiscales, devant la loi et la médecine, dans l’éducation nationale…»
À ses côtés, Jean-marc Bruneau, 65 ans, père de trois enfants, ancien ingénieur et chef d’entreprise installé à Beynes, sera son suppléant.
Ensemble, ils souhaitent des projets « pour vivre mieux, s’épanouir et s’émanciper ». Ils citent des exemples : « Solidarités nouvelles face aux mutations du travail (ubérisation et précarisation effrénée des emplois), amélioration du pouvoir d’achat des salariés, retraités, classes populaires et moyennes, transition écologique urgente qui représente un formidable gisement d’emplois, une VIE République pour remettre le citoyen au coeur de la démocratie, fin de l’austérité européenne sans pour autant jeter l’europe aux orties…»
Ils s’engagent, s’ils sont élus, à « veiller tout au long de la législature à ce que les lois proposées par le Gouvernement respectent ces valeurs » et participeront « à une opposition constructive et vigilante ».
Concernant le statut de parlementaire, ils se disent favorables au non-cumul des mandats, y compris dans le temps (pas plus de deux mandats de suite), à la suppression de la réserve parlementaire et du régime spécial des retraites des parlementaires, à la mise en place d’un statut d’attaché parlementaire, à une réforme du statut de l’élu permettant de retrouver un emploi à l’issue de son mandat, à la publication de la déclaration du patrimoine, etc.