Christian Taillebois, droite sans étiquette

« Je me présente sans étiquette politique, tout en me revendiquant de droite, pour permettre aux électeurs de ne pas avoir seulement le choix entre centrisme et extrême droite, et surtout ne pas laisser les partisans de droite orphelins. » Conseiller municipal d’opposition à Andrésy, depuis 2014, Christian Taillebois est candidat pour les législatives des 11 et 18 juin prochains sur la 7e circonscription des Yvelines. Il défend ses idées aux côtés de Charlotte de Vaumas, sa suppléante et adjointe au maire de Vernouillet.

En désaccord avec la politique du nouveau président de la République française, Emmanuel Macron, Christian Taillebois veut incarner une opposition capable de contrer les lois du gouvernement. « J’ai toujours été inquiet de la politique d’emmanuel Macron. Je n’ai d’ailleurs jamais appelé à voter pour lui, rappelle Christian Taillebois. Il a des idées trop libérales et multiculturalistes. » Concrètement, le conseiller municipal d’opposition veut une maîtrise de l’immigration, que la France retrouve son identité et une meilleure protection ainsi qu’un accompagnement des familles.

Au-delà du plan national, le conseiller municipal, s’il est élu député à l’assemblée nationale, entend défendre les problématiques locales de sa circonscription. « Je suis attaché à mon territoire. Je vis à Andrésy, je travaille comme directeur commercial d’un groupe industriel français, je viens de la société civile, je connais donc les problématiques du département et les attentes des citoyens. »

Le conseiller municipal promet de s’attaquer au cas des transports en commun qu’il veut « rendre plus sûrs et efficaces » en entamant des discussions avec la SNCF et la RATP. Il veut également apporter plus de sécurité « dans les petites et grandes villes. J’oeuvrerai pour un renforcement des forces de l’ordre et l’installation de caméras de vidéosurveillance pour que les résidants se sentent en sécurité dans leurs communes. »

Autres points essentiels du programme de Christian Taillebois : l’urbanisation, qu’il veut repenser « pour ne plus construire des villes-dortoirs en périphéries urbaines dépourvues d’emplois, obligeant les Yvelinois à aller travailler à Paris », et la famille qui doit « être remise au coeur de la politique publique. »