Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Victoria Kostiaeva, au Front national
Victoria Kostiaeva, mère de famille vivant au Chesnay et d’origine russe, présente sa candidature au nom du Front national pour les élections législatives de la 7e circonscription des Yvelines.
Après une brève présentation personnelle, la candidate tient en premier lieu à souligner « l’attitude pacifique et démocratique » que porte le FN, car l’image du parti d’extrême droite est « bien loin des caricatures malveillantes que ses opposants veulent lui accoler ». Dans l’objectif de faire changer les choses ainsi que de réveiller « la conscience du peuple », cette femme de 45 ans originaire d’oulianovsk, ville natale de Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine, part en campagne aidée de son suppléant, Jéremy Gautier, responsable FNJ (Front national de la jeunesse) d’île-de-france. C’est une campagne de proximité avec « beaucoup de terrain », que mènera la candidate.
« Je suis la candidate de la diversité »
Aujourd’hui responsable de projets en « conduite du changement » dans des entreprises privées, c’est après de nombreuses études en Russie, en France ainsi qu’au Canada et aux États-unis dans le commerce et les sciences politiques, que Victoria Kostiaeva souhaite siéger à l’assemblée nationale. Naturalisée française en 2005, sa diversité est selon elle « une force pour mieux porter la voix de tous les Français patriotes ».
La sécurité, la laïcité, la prospérité ainsi que la souveraineté de la France sont des points importants qu’elle souhaite porter au Parlement au nom du Front national. La candidate se présente afin de s’engager particulièrement dans l’éducation, le droit des femmes et des enfants, l’environnement, la laïcité, l’amélioration des relations diplomatiques avec tous les pays du monde ou encore pour lutter contre la radicalisation. Concernant les projets locaux, Victoria Kostiaeva s’engage à porter au mieux la voix de son parti qui s’oppose fermement au projet de l’a104 ainsi qu’aux idées de la communauté urbaine GPS & O (Grand Paris Seine et Oise) qui, selon elle, « ne sont pas à taille humaine et entraîneront de la précarité ».