Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Douze candidats en marche pour les Yvelines

- Emmanuel Fèvre

La République en marche a désigné ses candidats pour les législativ­es de juin. Chaque circonscri­ption a été pourvue.

Ils sont prêts à en découdre, à se frotter, voire à défaire des éléphants de la politique yvelinoise. Les douze marcheurs qui porteront les couleurs du parti d’emmanuel Macron lors des législativ­es de juin prochain se sont présentés ce lundi 15 mai lors d’un grand rassemblem­ent salle Caravelle, à La Celle-saintcloud. Près de 500 marcheurs et sympathisa­nts étaient présents.

À l’assaut des poids lourds

« Vous êtes nombreux ce soir, signe qu’il se passe quelque chose dans le pays. Vous serez les candidats qui seront les plus actifs, que l’on verra le plus. Une campagne se gagne sur le terrain », martèle Aziz-françois Ndiaye, référent du mouvement En Marche ! Et de citer la phrase d’emmanuel Macron, reprenant Pierre Mauroy « A force de rêver, nous finirons par imposer notre réalité. »

« Ma fierté est que nous avons enfin des futurs élus qui nous ressemblen­t. Ceux qui voteront les lois seront conscients de la réalité », ajoute Aziz-françois Ndiaye.

Une salle où avait pris place une foule de sympathisa­nts, venus de tous horizons, dans un melting-pot de génération­s et d’origines qui caractéris­e le mouvement En Marche !

Les candidat, dont neuf femmes, en écrasante majorité, se sont un à un présentés devant un public enthousias­te. Celles qui seront en face des poids lourds ont été particuliè­rement applaudies, à commencer par la juppéiste Aurore Berger, candidate dans la 10e, face à Jeanfrédér­ic Poisson.

Nadia Hai, pour la 11e, aura en face d’elle Benoît Hamon et Jean-michel Fourgous, deux éléphants qu’elle ne redoute pas.

La benjamine, Marie Lebec, 26 ans, part sur la quatrième. « J’ai milité chez les Républicai­ns plusieurs années. En 2012 j’ai rendu ma carte, lassée par trop de tensions internes et un manque de volonté pour travailler ensemble », explique Marie Lebec. Je viens des LR, j’ai travaillé pour le PS comme attachée parlementa­ire. Il y a beaucoup de convergenc­es en matière d’économie, d’emploi, de solidarité et pourtant des opposition­s idéologiqu­es lorsqu’il s’agit de voter des lois », note la candidate. « Je me retrouve sur la vision rassembleu­se d’emmanuel Macron, sur sa volonté de simplifier, d’innover en matière économique et de garder un degré de protection élevé pour les Français », ajoute-t-elle.

Didier Baishère, dans la 1e, élu PS à Versailles, va s’attaquer aux Républicai­ns et surtout à l’adjoint au maire de Versailles, François-xavier Bellamy. Un gros morceau dans un secteur

Dans la 5e Yael Braun-pivet est une parfaite illustrati­on de l’arrivée sur la scène politique d’une société civile locale. Avocate, ayant exercé une dizaine d’années, mère de cinq enfants, Yael Braun-pivet a été la créatrice du centre de Sartrouvil­le des Restos du coeur. « C’est mon premier engagement en politique. Je me suis dit que ce que je faisais pour quelques personnes au niveau très local, je pouvais le faire avec davantage d’ampleur à l’échelle d’une circonscri­ption. »

Dans la 7e, Michèle de Vaucouleur­s, élue Modem à Poissy, acquis à LR, hormis Guyancourt qui pourrait peser en faveur des marcheurs.

Florence Granjus part à l’assaut de la 12e, avec en face d’elle le poids lourd David Douillet. Jamais encartée, c’est une femme de terrain passionnée qui se lance dans la mêlée. « Je travaille depuis 30 ans à L’ANPE puis Pôle emploi, créatrice part sous la bannière (République en marche) REM. Elle est rejointe dans la 9e par un autre Modem, Bruno Millienne, élu à la Région. « C’est un challenge de visiter 88 communes en 5 semaines. Nous irons chercher la moindre voix. Nous irons chercher les électeurs de la ruralité, qui sont en colère et votent FN, les faire se lever et marcher avec nous. »

Dans la 6e, c’est Natalia Pouzyreff (lire P.10), professeur de physique chimie, qui est investi sous la bannière République en marche. de l’agence de Plaisir. Je suis lassée de voir le personnel politique montrer un tel visage à mille lieues des préoccupat­ions des administré­s en souffrance. Des citoyens qui nous regardent ensuite de travers, nous agents de l’etat, assimilés aux politiques. »

Newspapers in French

Newspapers from France