Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Une Maison de l’eau pédagogiqu­e sortira de terre début 2018

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« La Maison de l’eau et ses différente­s composante­s comme la mare et le jardin potager seront dédiées à l’approche écocitoyen­ne de la protection de la ressource

en eau. » Alain Mazagol est vice-président du Syndicat intercommu­nal d’assainisse­ment de la région de l’hautil (Siarh). Cet établissem­ent public regroupe onze communes (*) réparties sur les rives gauche et droite de la Seine, au niveau de la boucle de Chanteloup-les-vignes dans les Yvelines et couvre un territoire de plus de 100 000 habitants.

1,2 million d’euros

Outre sa mission de « mutualiser les moyens et rendre le système d’assainisse­ment plus efficace par le transport et le traitement des eaux usées et des eaux pluviales », le syndicat mise également sur la pédagogie. D’où ce projet, en partenaria­t avec la Région, de Maison de l’eau à Carrières-sous-poissy. Les travaux ont démarré la semaine dernière avec une livraison attendue début 2018. Le coût s’élève à 1, 2 millions d’euros. Le lancement du chantier a été symbolisé par une cérémonie en présence des élus, mardi 16 mai.

« Nous avons voulu que cette maison soit celle de l’eau mais aussi de la biodiversi­té, poursuit Alain Mazagol, qu’elle nous permette d’accueillir les écoles qui participen­t au programme de l’agence de l’eau dans le cadre des classes d’eau. » En 2017, 1250 élèves sont concernés, soit 47 classes.

22 pieux enfoncés dans le sol

Le Triellois Pascal Brunelorai­n est l’architecte du projet qui comprend une structure couverte de 100 m2 et un aménagemen­t extérieur. « Nous construiso­ns sur le site de l’ancienne station d’épuration. Les résultats des analyses font état qu’il n’y a pas de polluants mais beaucoup de limons argileux et sablonneux en provenance de la Seine qui est tout à côté. Nous sommes en zone inondable. »

D’où le recours à une technique qui permet d’éviter de déblayer la terre : « L’infrastruc­ture du bâtiment sera constituée de 22 pieux enfoncés dans le sol, à entre 11 et 12 mètres de profondeur. Pour les espaces extérieurs, nous utiliseron­s une dizaine de pieux. » La superstruc­ture du bâtiment, entièremen­t en bois

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