Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Offre résidentielle : la Ville a négocié avec le Département
La Ville a pu négocier avec le département et obtenir un délai supplémentaire dans la réalisation de son Contrat de développement de l’offre résidentielle (Cdor).
Le maire Bernard Grouchko est soulagé. La Ville a pu négocier avec le département, et en particulier avec son président, Pierre Bédier. Au coeur de cette négociation figurait le Contrat de développement de l’offre résidentielle (Cdor), signé en 2009 par la municipalité de l’époque.
La commune s’était engagée à bâtir 485 logements dont 210 sociaux avant le 31 décembre 2013. Or à cette date elle n’avait réalisé qu’une faible partie de cet objectif et aucun logement social. La Ville était alors dans l’obligation de rembourser la somme de 2 125 000 euros qu’elle avait encaissée du département. Au moment de la signature, la municipalité pensait pouvoir remplir cet objectif avec l’édification du Parc Princesse. Mais il était peu probable que le parc voit le jour aussi rapidement. En effet, ce projet a fait l’objet d’une longue procédure qu’a rappelé Bernard Grouchko en conseil municipal. Il a fallu créer le Plan local d’urbanisme (Plu) permettant de réaliser cet équipement, établir un cahier des charges, désigner l’aménageur, signer un contrat avec lui, que ce dernier réalise les plans et un dossier d’aménagement, choisir les promoteurs, leur attribuer les lots à construire… Ces promoteurs ont dû dessiner les immeubles, élaborer des permis de construire, obtenir l’accord de l’architecte des bâtiments de France (Abf) et de la population…
Somme « très inférieure »
Bernard Grouchko a réussi à obtenir du département qu’il prolonge de trois ans le délai de la commune pour bâtir. Ce délai a ainsi été reporté au 31 décembre 2016 avec une conséquence financière importante pour la Ville qui n’aura plus la même somme à régler au département. En effet, calculée par rapport au nombre de chantiers en cours, la nouvelle somme que la commune va devoir verser au département sera « très inférieure » au montant exigé initialement. Bernard Grouchko a estimé que la commune va économiser un million d’euros, voire un million et demi d’euros.
Pierre Bédier a accepté de repousser l’échéance du Cdor parce que la commune a mené ces dernières années « une action volontaire » dans la construction de logements sociaux, lui permettant de sortir de son carencement et de retrouver son droit de préemption. Bernard Grouchko a tenu à remercier le président du département ainsi que Ghislain Fournier, maire de Chatou et conseiller départemental de la circonscription, et Pierre Fond, le président de la Communauté d’agglomération, pour leur soutien dans cette affaire.