Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Si Sartrouville m’était conté…
Tout a commencé en 1978 pour le musée de Sartrouville. Il doit son existence à un homme : Adolphe Roca. « Il a fait une très belle oeuvre, souligne Françoise Denais, la présidente de l’association des amis de l’histoire de Sartrouville et ses environs. Il n’y avait plus grand-chose sur Sartrouville à cause de la modernisation. Il s’est battu pour avoir des locaux et sauver ce qui pouvait l’être. Il a contribué amplement à la sauvegarde du passé de la ville. »
Ouverts deux week-ends par mois, le musée est composé de deux salles. « Elles tentent de faire revivre la vie de Sartrouville de ses origines jusqu’à nos jours », précise la présidente de L’AHSE. Une première salle nous plonge dans la vie ancienne du village. Grâce à des répliques d’habits ou d’objets de l’époque, des documents officiels, des tableaux et des photos, on remonte le temps vers un Sartrouville qui n’existe plus.
L’industrie navale, l’aviation et Guy de Maupassant…
Au fond de cette salle, quelques grandes personnalités de l’époque, venues goûter à la douceur sartrouvilloise en leur temps, sont évoquées. On citera par exemple l’écrivain Guy de Maupassant.
La seconde salle, elle, est consacrée aux industries qui ont fait la réputation de la commune dans le passé. Il s’agit bien évidemment de la construction navale et de l’aviation. Plusieurs maquettes, photos, textes explicatifs et autres objets sont là pour en témoigner. Ce second espace est également fortement imprégné par de nombreuses références aux deux guerres mondiales et sur les conséquences que ces conflits ont eues sur la ville et ses habitants.
La collection s’enrichit régulièrement grâce, notamment, à des documents reprographiés. Des pièces originales appartenant à des particuliers. « On fait au mieux, souligne avec passion Françoise Denais. Je pense qu’on laisse un beau témoignage. »